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Les actualités

Toutes les actualités que les infirmiers libéraux ont besoin de connaître sont ci-dessous ! Bonne navigation !

Vaccination par les infirmiers libéraux : faisons le point !

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🗓️ Publié le 18 avril 2024

Véritable moment pour mettre en place des actions de prévention et de sensibilisation pour améliorer la protection tant des individus que des populations face aux épidémies, la semaine européenne de la vaccination aura lieu cette année du 22 au 28 avril et aura pour thème « l’aller-vers ».

Par leur activité, leur expertise historique et du fait de leur présence quotidienne voire pluriquotidienne au domicile de leurs patients, notamment auprès des personnes à risque, les infirmiers libéraux sont les professionnels de santé les plus à même de favoriser la vaccination dans une optique d’aller-vers. Leur rôle, par un accompagnement personnalisé des patients, n’est d’ailleurs plus à démontrer.

Aussi, alors que les compétences des infirmiers libéraux en matière de ont fortement évolué ces derniers mois, cette semaine dédiée à la vaccination est la parfaite occasion pour faire le point sur notre rôle et les ressources disponibles pour nous accompagner aux côtés des patients 👇

Depuis le 10 août 2023, les infirmiers peuvent prescrire et administrer les vaccins mentionnés dans le calendrier des vaccinations aux personnes âgées de onze ans et plus, en plus des vaccins contre la grippe saisonnière.

Attention toutefois, des limites concernant la prescription des vaccins par les infirmiers :

  • Les infirmiers ne peuvent pas prescrire de vaccins vivants atténués chez les personnes immunodéprimées. Il convient alors d’orienter le patient vers un médecin afin qu’il puisse, en fonction de l’état de santé du patient, réaliser la prescription adéquate.

  • Le décret n° 2023-736 du 8 août 2023 impose formation de 10h30 aux infirmiers libéraux souhaitant pouvoir prescrire des vaccins.
    Cette formation aborde les maladies à prévention vaccinale, le calendrier des vaccinations, la traçabilité et la transmission de l’information ou encore des conseils pour savoir prescrire en pratique.

    Elle peut être réalisée auprès d’un organisme ou une structure de formation, par exemple dans le cadre du DPC.

  • Le même décret impose aux infirmiers souhaitant prescrire des vaccins de se déclarer auprès de l’ordre des infirmiers territorialement compétent en fonction de votre lieu d’exercice.
    Si ce n’est pas encore fait, rendez-vous sur votre espace personnel dans votre tableau de bord, onglet « autres demandes », puis cliquez sur « Je déclare mon activité de prescription de vaccins ». Vous serez ensuite invité à importer votre attestation de formation.
    Pensez-y !

Aussi, concernant l’administration des vaccins, les infirmiers ne peuvent pas vacciner les personnes présentant des antécédents de réaction allergique sévère à l’ovalbumine ou à une vaccination antérieure. Il convient alors d’orienter le patient vers un médecin.

Pour valoriser l’extension du champ de compétences des infirmiers libéraux en matière de vaccination et mieux reconnaître leur rôle essentiel dans la prévention, de nouveaux tarifs pour la vaccination ont été mis en place par l’avenant 9 à la convention nationale des infirmiers :

  • Pour l’administration des vaccins soit sur prescription médicale d’un autre professionnel de santé soit sans prescription médicale obligatoire : 7,56 euros (AMI 2,4).
  • Pour l’administration des vaccins à prescription médicale obligatoire et dont la prescription est réalisée par l’infirmier : 9,61 euros (AMI 3,05).

Il convient par ailleurs de noter que :

  • Il est possiblede facturer à taux plein l’acte de vaccination réalisé à domicile quel que soit le nombre d’actes auxquels il est associé (en dérogation à l’article 11B des dispositions générales de la NGAP).
  • Le supplément pour la vaccination antigrippale (AMI 1) n’existe plus.

De manière générale, le site vaccination info-service est le site de référence sur la vaccination pour le grand public et les professionnels de santé. Il permet d’accéder à des informations factuelles, pratiques et scientifiquement validées pour répondre à différents types de questions : recherche d’information sur la vaccination en général, les maladies et leurs vaccins, la vaccination au cours de la vie …

Vous pourrez notamment retrouver sur ce site ou depuis ce site :

Attention : le calendrier vaccinal est actualisé chaque année, notamment en fonction de l’apparition de nouveaux vaccins et de l’évolution des connaissances scientifiques. Il est donc important de prendre en compte la dernière version disponible.

Afin de rendre le calendrier vaccinal plus dynamique, le CRES PACA a créé une roue des vaccinations accessible à tous permettant, en fonction de l’âge du patient, d’accéder simplement aux vaccinations à vérifier.

Une série de 3 webinaires thématiques sur la vaccination, destiné aux professionnels de santé de la région vont avoir lieu :

  • Le calendrier vaccinal 2024 – Le 14 mai 2024 de 11h00 à 12h00 par la Dr Eugénie d’Alessandro, SCHS des villes de Salon de Pce et d’Arles, Centre Norbert Elias, EHESS, Marseille.
  • La vaccination des personnes immunodéprimées – Le 21 novembre 2024 de 11h00 à 12h00 par le Pr Daniel FLORET de l’Université Claude Bernard Lyon 1
  • Vaccination : données probantes et interventions prometteuses – Le 10 décembre 2024 de 11h00 à 12h00 par le Dr Daniel LEVY-BRUHL, Santé publique France

Chaque webinaire se composera d’une heure d’intervention et de questions/réponses avec des experts dans un objectif de mise à jour rapide des connaissances.

Financés par l’ARS PACA, ces webinaires sont gratuits pour les participants.

L’inscription est toutefois obligatoire. Toutes les informations sont ici.

Retour en images : 9ème Forum régional de l’infirmière libérale en PACA !

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🗓️ Publié le 10 avril 2024

Le 9ème Forum régional de l’infirmière libérale en PACA s’est tenu ce 9 avril 2024 !

Évènement d’ampleur pour notre URPS dont le thème était cette année le numérique en santé, il a été une véritable réussite grâce à l’ensemble des personnes présentes et investies pour cet évènement.

Après une ouverture protocolaire par Denis ROBIN (Directeur général de l’ARS PACA), Renaud MUSELIER (Président de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Président délégué de Régions de France Sud) et Christophe BARCELO (Président de l’URPS infirmière), une grande séance plénière s’est tenue durant la matinée avant un repas convivial et des ateliers pratiques l’après-midi.

Pour cette magnifique journée, nous remercions chaleureusement :

  • Les intervenants de la séance plénière qui, par la qualité de leurs explications et leur expertise, ont permis d’apporter avec le Président de l’URPS infirmière un regard différent sur le numérique en santé, le rôle des infirmiers libéraux dans un système de santé en mouvement et de nous projeter au mieux vers l’avenir : Hela GHARIANI pour la DNS ; Marion CHABERT et Géraldine CORNET-GICQUEL pour l’ARS ; Josy CHAMBON, Alain GARGANI et Leïla DAGNET pour le Conseil régional Sud ; Maxime BELTIER pour l’Assurance Maladie ; Audrey BEL pour le CIUS ; Benoît BRESSON pour le GRADeS Innovation e-Santé Sud ; Laurent SACCOMANO pour l’URPS ML et le CIUS.
    Nous regrettons l’absence du Dr Jacques LUCAS qui n’a malheureusement pas pu être présent lors du Forum mais qui n’aura pas manqué de soutien envers notre évènement.

  • Les intervenants des ateliers pratiques, réunis autour de l’URPS infirmière, qui vous auront permis d’avoir toutes les clés pour simplifier votre activité et la vie, notamment numérique, de votre cabinet : le CSIRT Urgence Cyber, le GRADeS IeSS, le DSRC Onco PACA-Corse, Extelib ainsi que Cap Médical et Maître Kamar-Éric HADI.

  • Nos partenaires pour leur travail qui nous a permis de vous faire de belles annonces : Docteur Smart et l’URPS ML en coopération avec notre URPS pour le lancement du module de téléconsultation assistée dans Extelib, outil que nos URPS mettent à disposition des infirmiers libéraux de la région Sud ainsi que le GRADeS IeSS pour le déploiement d’Azurézo discussion ainsi que du dossier infirmier de coordination !

  • L’ensemble des partenaires et exposants du Forum qui soutiennent notre profession et ont pu répondre à toutes vos questions sur leurs outils, produits et dernières nouveautés pour faciliter notre pratique quotidienne !

  • Agora Communication pour leur accompagnement et leur expertise dans l’organisation du Forum.

  • Mais aussi, et surtout, l’ensemble des personnes présentes dans la salle dont vous, infirmiers libéraux de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qui vous êtes déplacés en nombre !

Cette journée vous était dédiée. Elle nous a permis de nous retrouver et de partager sur un sujet d’avenir pour notre profession dans un cadre convivial. Merci !

Une magnifique journée réussie qui ne demande qu’à continuer de vivre par un retour en images :

Aider, informer, agir en prévention du suicide : le 3114

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🗓️ Publié le 5 avril 2024

Dans votre pratique quotidienne, vous pouvez être amenés à croiser des personnes, patients ou collègues qui ont des idées noires ou encore rencontrer des proches inquiets à ce sujet.

Créé en 2021, confidentiel et gratuit, le 3114 est un guichet privilégié d’entrée dans les dispositifs de prévention du suicide partout en France.

Il permet de répondre aux besoins immédiats des personnes en recherche d’aide : écoute, évaluation, intervention, urgence, orientation ou suivi de crise. Il s’adresse également aux professionnels de santé en contact avec des personnes en détresse pour les accompagner et leur fournir des informations sur le suicide et sa prévention.

Le 3114 est disponible au téléphone 24h/24 et 7j/7. Lorsque vous joignez ce service, vous obtenez la réponse d’un professionnel (infirmier ou psychologue) formé et prenant le temps nécessaire.

N’hésitez pas à consulter leur site internet pour des ressources complémentaires (données, signes de détresse, questions fréquentes, mythes …), à faire connaître le 3114 autour de vous et à les contacter si besoin !

Santé et environnement : maîtriser les enjeux de manière systémique

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🗓️ Publié le 29 mars 2024

Alors que le troisième hiver le plus chaud depuis le début des mesures en 1900 vient de prendre fin, il est plus que jamais important de s’interroger sur le lien entre santé et environnement.

Si les infirmiers libéraux font déjà beaucoup (accompagnement des personnes vulnérables à domicile, prévention, gestion de stock …), il est parfois difficile d’avoir un regard systémique sur les enjeux de santé en rapport avec l’environnement.

Pour simplifier les choses, nous avons le plaisir de vous informer de la mise en place d’une formation gratuite en e-learning de sensibilisation à la protection de l’environnement, à la santé environnementale, aux conséquences sur la santé humaine de la dégradation de l’environnement …

Composée de vidéos, d’interviews, des partages d’expérience, cette formation dynamique permet d’aborder le lien entre santé et environnement dans toutes ses composantes ! Au programme :

👉 Approches de la santé
👉 Limites planétaires et santé
👉 Environnement, santé et société
👉 Leviers d’action

Pour s’inscrire et participé à cette formation en e-learning, c’est ici :

ℹ️ A noter : si la formation a initialement été créée pour les médecins, elle est ouverte et accessible à l’ensemble des professionnels de santé et ne manquera pas de vous interpeler.

Une fois votre compte créé, retrouvez dans les cours en formation libre le module santé environnementale !

A l’heure où la Cour des comptes invite dans son rapport public annuel 2024 les ARS à « soutenir l’action autonome des professionnels de santé auprès de personnes vulnérables à domicile (intervention sans prescription d’infirmiers libéraux […]) », notamment pour une meilleure prise en charge des patients durant les pics de chaleurs, l’URPS infirmière PACA poursuivra sa mobilisation pour que les compétences des infirmiers libéraux soient pleinement reconnues et valorisées dans notre région !

Une dynamique en faveur des infirmiers libéraux : retour sur les récentes publications de la HAS

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🗓️ Publié le 21 mars 2024

La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est récemment prononcée sur de nombreux sujets concernant les infirmiers libéraux 👇

Alors que de nombreuses sociétés, dont la SNCF, ont récemment communiqué sur leur volonté d’investir dans les cabines de téléconsultation, la HAS a publié un rapport le 6 mars 2024 afin d’éclairer le débat public et d’éviter des dérives préjudiciables aux patients.

L’URPS infirmière PACA porte une vision simple : la santé n’est pas un commerce comme les autres ! Qualité et sécurité des prises en charges ne doivent subir aucune restriction face aux intérêts financiers.

Nous nous réjouissons de voir que la HAS semble être sur la même ligne directrice.

Elle préconise ainsi que le déploiement de toute activité de téléconsultation ou de télésoin soit conduit de manière à :

👉 Assurer la qualité, la continuité et la sécurité des soins.
👉 Favoriser l’accès aux soins, en proposant une offre de soins complémentaire de l’offre de soins en présentiel.
👉 Préserver l’offre de soins en présentiel.
👉 Éviter toute dérive commerciale.

En s’appuyant sur ces quatre grandes lignes directrices, la HAS émet trois recommandations spécifiques

👉 Le lieu d’implantation d’un équipement de de téléconsultation ou de télésoin doit garantir l’accessibilité, la qualité et la sécurité des soins.
👉 L’exploitant doit assurer le bon fonctionnement de l’équipement de télésanté.
👉 Une personne responsable de l’équipement de télésanté doit être présente sur place.

Sur cette base, la HAS recommande par exemple que les cabines de téléconsultation soient implantées, par principe, dans des lieux de soins dans lesquels exerce un professionnel de santé.

Dans sa prise de position, la HAS rappelle que 15 ans après les premières réflexions pour améliorer les « partages de tâches », les résultats sont encore trop limités alors que les études montrent qu’ils associent qualité, sécurité et satisfaction des patients et des professionnels de santé.

Pour faciliter la juste reconnaissance des compétences des professionnels de santé au bon niveau de prise en charge, la HAS invite les pouvoirs publics à changer de logiciel et, notamment, à simplifier la vie administrative des professionnels de santé par un assouplissement des conditions de recours aux protocoles de coopérations ou encore par une meilleure valorisation financière des professionnels de santé.

L’URPS infirmière PACA se réjouit de ces prises de positions d’une autorité nationale aussi importante que la HAS. Celles-ci rejoignent la dynamique portée par votre URPS depuis plusieurs années pour que les compétences des infirmiers libéraux (IDE et IPA) soient pleinement reconnues et valorisées, notamment via l’accès direct, sans contrainte administrative démesurée.

Votre URPS sera pleinement mobilisée pour l’amélioration des prises en charge et que ces positions puissent trouver le plus rapidement possible une concrétisation sur notre territoire régional. Cela passera principalement par son action auprès de l’Agence Régionale de Santé (ARS) mais aussi auprès de l’ensemble des partenaires prêts à reconnaître la juste place des infirmiers libéraux dans le système de santé.

Se former de manière ludique à la cybersécurité : découvrez la SecNum académie !

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🗓️ Publié le 14 mars 2024

La cybersécurité devient en enjeu primordial pour la sécurisation de nos cabinets et des données de nos patients avec des menaces grandissantes.

Toutefois, avec des mots et techniques de sécurité en apparence complexes, il devient difficile de s’y repérer et de mettre en place des actions efficaces.

L’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI), qui a notamment pour but d’accompagner le grand public sur ces sujets, a donc travaillé à une formation en ligne (MOOC) de sensibilisation et d’acculturation à la cybersécurité !

Et cette formation n’est pas dénuée de qualités :

👉 Des modules courts de quelques minutes
👉 Des vidéos dynamiques et ludiques
👉 Des quizz pour s’évaluer et progresser tout au long de la formation
👉 Un retour historique pour mieux appréhender les enjeux d’aujourd’hui et de demain
👉 Des exemples concrets et solutions pratico-pratiques pour sécuriser son activité numérique
✅ En petit bonus : une attestation de réussite à la fin de la formation !

Alors, pour prendre la mesure des risques existants et mettre en place des habitudes simples de sécurisation, n’hésitez pas à suivre dès maintenant et gratuitement le MOOC de la SecNum académie créé par l’ANSSI !

ℹ️ Le MOOC est accessible jusqu’au 30 juin 2024

Pour en apprendre encore plus sur le numérique en santé, ses enjeux, ses financements, ses perspectives d’évolution ou encore (et surtout) ses déclinaisons pratico-pratiques lors d’un évènement dédié aux infirmiers libéraux, bloquez dès à présent votre 9 avril 2024 pour le forum régional de l’infirmière libérale en PACA qui aura pour thème « De l’IDEL à l’e-DEL » !

Les DAC : partenaires privilégiés des infirmiers libéraux pour les situations complexes

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🗓️ Publié le 7 mars 2024

Les Dispositifs d’Appui à la Coordination (DAC) ont été créés par la loi relative à l’organisation et à la transformation du système de santé du 24 juillet 2019 dans une optique de simplification et de lisibilité des mécanismes de réponse aux parcours de soins complexes.

Si les DAC ne vous parlent pas encore, peut-être connaissiez-vous les PTA, CTA ou encore MAIA …

Quelles différences ? Quelles missions pour les DAC ? Quelle utilité pour les infirmiers libéraux et les patients ? Retrouvez ici toutes les réponses ! 👇

Les Dispositifs d’Appui à la Coordination (DAC) viennent prioritairement en appui aux professionnels de santé, sociaux et médico-sociaux faisant face à des situations complexes liées notamment à des patients cumulant diverses difficultés.

Plus précisément, le DAC peut intervenir en appui auprès de toute personne en situation complexe quel que soit son âge ou sa pathologie (polypathologies, cumul de difficultés sociales et/ou de santé mentale avec des difficultés somatiques, isolement, …), nécessitant une coordination de parcours ponctuelle ou durable, en particulier au domicile.

Ils sont au service de tous les professionnels du territoire, qu’il s’agisse :

👉 Des professionnels de santé de ville, libéraux ou salariés.
👉 Des personnels des établissements de santé publics, privés et HAD.
👉 Des professionnels de l’ensemble du champ social et médico-social.

Enfin, il est à noter que les DAC peuvent également répondre aux demandes des personnes et de leurs aidants pour faciliter leur parcours en apportant une réponse coordonnée à l’ensemble de leurs besoins.

Les DAC sont venus unifier les différents dispositifs de coordination qui pouvaient exister auparavant sur un même territoire afin de simplifier les parcours de soins.

Ont donc été fusionnés au sein des DAC :

👉 Les réseaux de santé.
👉 Les PAERPA (parcours santé des aînés).
👉 Les MAIA (méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soins dans le champ de l’autonomie).
👉 Les PTA (plateformes territoriales d’appui).
👉 Les CTA (coordinations territoriales d’appui).

Grâce aux DAC, les professionnels de santé et patients bénéficient :

👉 D’une information sur les ressources médicales, soignantes et administratives disponibles au sein du territoire pour couvrir l’ensemble de besoins des personnes.

👉 D’un appui à l’organisation des parcours, par le biais de conseils ou d’une assistance technique en orientant directement les personnes, et ainsi planifier leur suivi et leur accompagnement par les professionnels adéquats.

👉 D’une coordination spécifique pour les prises en charge les plus complexes avec l’organisation d’un plan d’action personnalisé.

👉 D’un soutien pour renforcer leur capacité à gérer les situations complexes grâce à une analyse des dysfonctionnements éventuels et des besoins spécifiques.

Attention ! Chaque DAC agit sur un territoire spécifique. Retrouvez toutes les informations utiles dans la carte des DAC de la région PACA :

Se former gratuitement et en ligne au numérique en santé !

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🗓️ Publié le 29 février 2024

Le numérique en santé est de plus en plus présent et touche tous les pans de notre activité, du soin au prendre soin (télésoin, téléconsultation assistée, communication et coordination …). C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’URPS infirmière PACA a retenu ce thème pour son prochain Forum régional.

Les évolutions sont nombreuses et rapides, au point qu’il peut parfois devenir difficile de tout maîtriser … Pourtant, des solutions existent pour ne pas louper le coche et faciliter notre quotidien !

C’est dans cette optique que l’Agence du Numérique en Santé (ANS) met à votre disposition, gratuitement, de nombreux contenus de formation qui abordent toutes les dimensions de la e-santé (INS, annuaires de professionnels de santé, cadre réglementaire, bonnes pratiques en cybersécurité …) pour :

👉 Faciliter votre utilisation des outils numériques disponibles.
👉 Sécuriser votre pratique professionnelle et votre cabinet.
👉 Sécuriser les patients.

Alors n’hésitez pas et consultez dès à présents :

👉 Les e-learning ludiques (vidéos, quiz …) de l’ANS.

👉 Les webinaires thématiques de l’ANS.

Et pour en apprendre encore plus sur le numérique en santé, ses enjeux, ses financements, ses perspectives d’évolution ou encore (et surtout) ses déclinaisons pratico-pratiques lors d’un évènement dédié aux infirmiers libéraux, bloquez dès à présent votre 9 avril 2024 pour le forum régional de l’infirmière libérale en PACA qui aura pour thème « De l’IDEL à l’e-DEL » !

FAMI : n’oubliez pas de déclarer vos indicateurs !

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🗓️ Publié le 22 février 2024

La déclaration et la saisie des indicateurs pour bénéficier du Forfait d’Aide à la Modernisation et à l’Informatisation (FAMI) est ouverte depuis ce 11 janvier. Elle sera possible jusqu’au 3 mars 2024.

Mis en place par l’avenant 6 à la convention nationale infirmière, ce forfait regroupe les différentes aides à la télétransmission versées auparavant (aide à la télétransmission, aide à la maintenance, aide SCOR).

Le FAMI vous permet ainsi de toucher :

👉 490 euros si les 5 indicateurs généraux « obligatoires » sont remplis : logiciel métier compatible DMP, utilisation d’une messagerie sécurisée de santé, taux de feuilles de soins électroniques (FSE) supérieur ou égal à 70 % …

👉 100 euros pour les IDEL engagés dans une prise en charge coordonnée des patients (CPTS ou ESP dont MSP) sur la base d’un indicateur « complémentaire » aux indicateurs obligatoires.
Attention : cet indicateur est, cette année, un indicateur non-obligatoire. Il a été exceptionnellement rendu “complémentaire” du fait de la non présence de structures d’exercice coordonné sur l’ensemble du territoire national.

👉 Jusqu’à 525 euros (350 € équipement vidéotransmission + 175 € appareils médicaux connectés) pour la télésanté sur la base d’un indicateur « optionnel ».

Pour les IPA seulement, certaines différences et majorations sont à noter :

👉 L’indicateur obligatoire « utiliser la solution SCOR pour la transmission à l’Assurance Maladie des pièces justificatives numérisées » est optionnel pour les infirmiers exerçant exclusivement en pratique avancée.

👉 L’existence d’une majoration liée à l’exercice coordonné pour les IPA libéraux : 1020 euros en cas d’exercice dans une zone sous-dotée en médecins ou 300 euros en cas d’exercice hors zone sous-dotée en médecins.

Pour davantage d’informations, l’Assurance Maladie met à votre disposition une liste des indicateurs et justificatifs à fournir.

Enfin, pour réaliser votre déclaration et bénéficier des aides, nous vous précisons que :
👉 La déclaration de vos indicateurs se fait depuis amelipro.

👉 Une formulaire pour les indicateurs déclaratifs est à remplir.

👉 L’Assurance Maladie met à votre disposition un guide méthodologique général ainsi qu’une notice explicative pour faciliter la saisie.

Améliorer la prise en charge des cancers par les soins palliatifs : suivez le guide

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🗓️ Publié le 15 février 2024

Pleinement investie pour améliorer la prise en charge des cancers et fluidifier les parcours de soins dans l’intérêt des patients, votre URPS est ravie de vous annoncer la publication d’un guide de bonnes pratiques « Soins palliatifs et cancers de mauvais pronostic » élaboré par le Dispositif Spécifique Régional du Cancer Onco PACA-Corse.

Dès le diagnostic initial ou en cours de parcours, ce guide pour objectif de :

👉 Sensibiliser et informer les professionnels de santé sur l’importance d’une prise en charge précoce en soins palliatifs et sur la prise en charge de la douleur pour un cancer de mauvais pronostic.
👉 Intégrer le recours aux équipes de soins de support et/ou soins palliatifs au plus tôt dans la prise en charge.
👉 Optimiser la prise en charge renforcée de la douleur chez les patients atteints d’un cancer de mauvais pronostic.

Et les bénéfices attendus sont nombreux ! Une prise en charge précoce en soins palliatifs permet de :

👉 Améliorer la qualité de vie et la survie globale des patients.
👉 Avoir des traitements moins intensifs.
👉 Faciliter l’action des soignants.
👉 Diminuer les syndromes dépressifs.

Pour en savoir plus et (re)découvrir les bonnes pratiques, n’hésitez pas à consulter le guide ! 👇

ℹ️ Un projet mené dans le cadre des feuilles de route 2022-2025 de l’ARS PACA et de l’ARS Corse et élaboré par le Groupe de travail régional « Médecine Palliative & Cancer » du DSRC Onco PACA-Corse, coordonné par le Pr Sébastien SALAS (oncologue, Chef Service Soins Palliatifs, AP-HM) et le Dr Anne FOGLIARINI (Médecin algologue, Chef du Département Interdisciplinaire des Soins de Support (DISSPO), Centre Antoine Lacassagne).

Cyberattaque contre l’Assurance Maladie : comment se protéger ?

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🗓️ Publié le 12 février 2024

Le 9 février 2024, l’Assurance Maladie a fait savoir que des données personnelles de professionnels de santé avaient été exposées lors de la violation d’une plateforme de télétransmission d’un opérateur de Tiers Payant.

Pour garantir la sécurité de vos accès aux services réservés aux professionnels de santé, il vous est fortement recommandé de changer au plus vite le mot de passe de votre compte amelipro en vous assurant qu’il est différent de celui que vous utilisez sur d’autres sites ou messageries (qui peuvent avoir été récupérés lors d’autres cyberattaques).

De son côté, l’Assurance Maladie a renforcé la sécurité du dispositif d’identification lors de vos appels au 3608 ainsi que les mesures de sécurité pour la connexion et l’accès aux informations patients dans amelipro.

L’Assurance Maladie souffre de nombreuses attaques ou usurpations d’identité visant à récupérer vos données personnelles ainsi que celles de vos patients.

Vous avez très certainement déjà reçu des appels ou messages étranges de demande d’authentification concernant votre e-CPS, Mon espace santé ou encore des appels de plateformes concernant le Compte Professionnel de Formation (CPF).

Tout cela relève souvent d’une même pratique (l’hameçonnage ou phishing) qui vise, en vous faisant croire que vous vous adressez à un tiers de confiance, à obtenir des renseignements personnels (N° RPPS, mot de passe, numéro de carte de crédit, date de naissance …) dans le but de perpétrer une usurpation d’identité et, parfois, d’accéder à vos données en tant que professionnel de santé.

Pour limiter les risques, il ne faut donc jamais transmettre vos identifiants personnels ni cliquer sur des liens reçus de manière imprévue. En cas de doute, il convient toujours de se rediriger sur l’application officielle ou le site officiel concerné. Si un élément est à mettre à jour ou à modifier, cela vous sera indiqué de manière sécurisée et sécurisante.

Aussi, l’Assurance Maladie vous invite à :

👉 Créer une boite mail dédiée à amelipro que vous n’utiliserez pas pour une autre activité.
👉 Mettre à jour régulièrement votre mot de passe amelipro.
👉 Ne pas fournir vos identifiants d’accès amelipro à d’autres personnes,
👉 Surveiller régulièrement l’activité de votre compte amelipro en vous rendant en haut à droite sur Gestion de compte > Mon compte > Consulter mes derniers évènements. Si vous décelez une activité suspecte, pensez à modifier votre mot de passe et prévenez l’Assurance Maladie au 3608 (service gratuit + prix appel).

Vous souhaitez en apprendre plus sur le numérique en santé, les risques existants pour les infirmiers libéraux ou encore les manières de se protéger ?

Alors bloquez dès à présent votre 9 avril 2024 pour le forum régional de l’infirmière libérale en PACA qui aura pour thème « De l’IDEL à l’e-DEL » et venez retrouver pour un atelier pratique le CSIRT Urgence Cyber ! ⬇️

BSI : comment le facturer pour les patients en AME ?

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🗓️ Publié le 8 février 2024

Si le BSI a été généralisé au mois d’octobre 2023, une période de tolérance pour les facturations en AIS avait été annoncée par la CNAM jusqu’au 1er janvier 2024.

Désormais, toute facturation en AIS est rejetée pour les soins aux personnes dépendantes rentrant dans le champ du BSI. Toutefois, de nombreux infirmiers libéraux ont rencontré des difficultés pour la prise en charge de leurs patients bénéficiant de l’AME.

Alors, comment faire ?

👉 La plateforme BSI a été mise à jour. Elle vous permet la création et la facturation d’un BSI avec un NIR provisoire.
👉 Pour la part complémentaire, vous pouvez renseigner au moment de la facturation le numéro Mutnum 75500017 (car gestion unique des AME).

Aussi, pour faciliter l’initiation des prises en charge, nous vous rappelons qu’il est désormais possible de démarrer les soins sans saisir de BSI et sans condition d’urgence afin de pouvoir prendre le temps de mieux appréhender les besoins du patient.

Attention toutefois :

👉 Le bilan devra être réalisé dans un délai maximum d’une semaine après le démarrage des soins.
👉 Il est nécessaire de clôturer le BSI pour que l’outil détermine le niveau de forfait et permette la facturation.

Un outil régional pour les téléconsultations assistées et la téléexpertise ? C’est ici !

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🗓️ Publié le 5 février 2024

Vous souhaitez pouvoir réaliser des téléconsultations assistées ou recourir à la téléexpertise avec un outil régional adapté aux infirmiers libéraux ?

Vous souhaitez améliorer l’accès aux soins de vos patients grâce à des solutions pensées par et pour des professionnels de santé ?

L’URPS infirmière PACA travaille actuellement, en coopération avec l’URPS Médecins Libéraux, au déploiement d’une solution numérique gratuite : Extelib (Docteur Smart) !

Présentation de l’outil, tests pratiques, avantages financiers, inscriptions … Rendez-vous le 9 avril 2024 pour le lancement de la solution Extelib lors du 9ème forum régional de l’infirmière libérale en PACA !

Inscrivez-vous dès maintenant pour découvrir autrement le numérique en santé durant une journée dédiée aux infirmiers libéraux (inscription obligatoire) 👍

La revalorisation de l’IFD et de l’IFI : c’est maintenant !

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🗓️ Publié le 29 janvier 2024

L’avenant 10 à la convention nationale des infirmiers libéraux est entré pleinement en vigueur. En effet, même si l’avenant signé le 16 juin 2023 avait d’ores et déjà commencé à s’appliquer, l’article L. 162-14-1-1 du code de la sécurité sociale avait neutralisé les mesures conventionnelles ayant pour effet une revalorisation des tarifs, des honoraires, rémunérations et frais accessoires présents dans l’avenant.

Cette période de neutralisation étant écoulée, la revalorisation de 10% de l’IFD et de l’IFI est entrée en vigueur ce 28 janvier 2024. Leur montant passe donc de 2,5 euros à 2,75 euros.

Pour rappel, le déploiement de la prochaine valorisation financière prévue par l’avenant 10 concernera l’aide à la formation pour les IPA (15000 euros). Les premiers versements auront lieu à partir de mars 2024 pour les infirmiers libéraux ayant démarré leur formation d’IPA à partir la rentrée universitaire 2023 et ayant conclu le contrat utile avec l’Assurance Maladie.

Les rendez-vous aux âges clés de la vie (Mon bilan prévention) débutent !

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🗓️ Publié le 26 janvier 2024

La loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2023 complétée par celle de 2024 avaient prévu la mise en place de « rendez-vous aux âges clés de la vie » à la suite d’une annonce du Président de la République. C’est désormais chose faite avec le lancement des « bilans prévention » (nouveau nom de ces rendez-vous) depuis ce 24 janvier 2024 !

Les bilans prévention visent à permettre à chaque citoyen de devenir acteur de sa santé, à structurer une démarche de prévention aux âges clés de la vie et ainsi à favoriser les comportements favorables à la santé.

Les objectifs sont donc de :

👉 Changer les habitudes de vie vers des habitudes plus favorables à la santé.
👉 Permettre d’améliorer les taux de recours aux dépistages.

Infirmiers, médecins, pharmaciens et sage-femmes pourront réaliser les bilans prévention des patients éligibles.

Les bilans de prévention s’adressent à tous les patients d’un certain âge (âges clés de la vie) :

👉 18-25 ans.
👉 45-50 ans.
👉 60-65 ans.
👉 70-75 ans.

Le contenu global du rendez-vous sera à personnaliser en fonction de l’âge et de la situation du patient :

👉 Pour les 18-25 ans et 45-50 ans, l’objectif principal sera de dépister les facteurs de risque et accompagner vers un changement de comportement.

👉 Pour les 60-65 ans, l’objectif principal sera de dépister des facteurs de risque et repérer les fragilités pour mieux préserver l’autonomie future.

👉 Pour les 70-75 ans, l’objectif principal sera de dépister les facteurs de risque et les fragilités pour mieux préserver l’autonomie.

Un visuel a été créé afin de permettre aux patients de mieux comprendre le circuit du bilan prévention et ses différentes étapes :

Détaillons légèrement chaque étape ! 👇

👉 En amont, le patient est invité à prendre connaissance du dispositif « Mon bilan de prévention » et à renseigner un auto-questionnaire (non obligatoire) pour identifier ses facteurs de risque.

Cet auto-questionnaire est propre à chaque tranche âge :

Ces auto-questionnaires ne nécessitent aucune connaissance médicale. Ils comprennent environ 40 questions prennent environ 10 minutes à faire et se retrouvent si besoin en version numérique sur « Mon Espace Santé », le site du ministère de la santé et de la prévention ainsi qu’ameli.fr

Une fois l’auto-questionnaire rempli, le patient prend rendez-vous avec le professionnel de santé effecteur de son choix.

A noter : si l’auto-questionnaire (non obligatoire) n’a pas été rempli par le patient en amont du rendez-vous, vous pourrez reprendre son contenu pour guider le temps d’échange se déroulant durant le bilan.

 

👉 Durant le rendez-vous, trois phases se succèdent :

  1. Repérage des facteurs de risque et priorisation

Il s’agit d’un échange sur certaines thématiques de prévention prioritaires telles que la prévention des maladies cardiovasculaire, la vaccination, l’activité physique, la sédentarité, les habitudes alimentaires ou encore les addictions.

Afin de vous accompagner et de faciliter les échanges, des fiches thématiques sont disponibles.

Attention : ces thèmes ne sont ni obligatoires ni contraignants. Ils ne sont pas tous à aborder et d’autres non listés peuvent l’être en fonction de la situation, besoins ou envies du patient.

Pour vous accompagner, une fiche d’aide au repérage des risques est disponible en fonction de l’âge du patient :

Cette première phase peut être très rapide notamment grâce à l’aide de la restitution de l’auto-questionnaire (rempli en ligne par le patient en amont du bilan).

  1. L’intervention brève ou l’entretien motivationnel

Pour traiter un ou deux sujets qui apparaissent prioritaires, cette phase vise à renforcer la motivation du patient au changement de ses habitudes.

L’objectif est ici d’adopter une posture bienveillante et partenariale favorisant la confiance et les échanges pour susciter les modifications de comportements.

  1. La rédaction du Plan Personnalisé de Prévention (PPP)

A la fin du bilan, vous rédigez avec le patient son plan personnalisé de prévention en y indiquant ses objectifs prioritaires en santé et les actions concrètes pour mettre en place un changement de comportement et d’habitudes de vie.

Ce plan personnalisé de prévention permet d’orienter le patient vers un parcours adapté (orientation vers un ou des professionnels de santé, ressources en ligne, associations notamment sportives …).

Il doit également être intégré au DMP du patient. Toutefois, si le patient n’a pas de DMP, je l’invite à présenter aux prochains professionnels qu’il consultera en lien avec le plan le document remis.

 

👉 En aval, le patient est invité à suivre son Plan Personnalisé de Prévention et à se tourner si besoin vers d’autres professionnels de santé pour être accompagné et modifier progressivement ses habitudes de vie.

Une cartographie des ressources à disposition sur les territoires est disponible sur le site sante.fr.

La durée estimée de l’entretien est de 30 à 45 minutes.

Attention toutefois, pour les premiers entretiens, le temps de prendre en main les différents documents ainsi que le déroulé du rendez-vous, la durée pourrait monter à au moins 45 minutes.

Le bilan de prévention est rémunéré à hauteur de 30 euros (code acte RDP).

Un seul bilan pourra être côté par patient et par période clé de la vie (18-25 ans, 45-50 ans …).

Attention : les éditeurs de logiciels ont été mobilisés pour prendre en compte ce nouveau code, pensez à mettre à jour votre logiciel.

En complément du bilan, un acte de prévention (vaccination …) réalisé au cours du même rendez-vous peut être coté à taux plein.

Attention : un seul acte parmi complémentaire peut être facturé par bilan de prévention.

Aucune formation n’est obligatoire pour réaliser des bilans prévention.

Toutefois, si vous souhaitez renforcer vos connaissances sur ce dispositif, son déroulé ou encore les ressources disponibles, un webinaire d’une durée d’1h13 est disponible.

Des mini-modules de formation en e-learning devraient également être déployés dans les prochaines semaines. Nous vous tiendrons informés !

Il est possible de réaliser les bilans prévention pour vos patients éligibles avec leur accord.

Aussi, pour plus de visibilité de votre investissement et permettre à de nouveaux patients de vous contacter pour la réalisation d’un bilan prévention, vous êtes invités à indiquer votre participation sur l’espace réservé aux professionnels de santé sur sante.fr grâce à votre carte CPS ou e-CPS.

Sélectionnez ensuite sur la page d’accueil « Bilan prévention » et laissez vous guider !

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à consulter le livret de présentation du dispositif ou à vous rendre sur le site du ministère.

S’inscrire au MOOC Tumeurs cutanées (formation gratuite en ligne) !

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🗓️ Publié le 19 janvier 2024

Dans le cadre de la feuille de route 2022-2025 de l’Agence Régionale de Santé (ARS) PACA dédiée à la Stratégie décennale de lutte contre le cancer, le service de dermatologie du Pr Richard de l’AP-HM et le DSRC Onco PACA-Corse, en lien avec le groupe régional expert en oncodermatologie, ont réalisé un MOOC TUMEURS CUTANÉES dont l’objectif est de former les professionnels de santé au repérage des lésions cutanées suspectes d’être cancéreuses.

Cette formation disponible pour les infirmiers libéraux dans le cadre d’un partenariat avec l’URPS infirmière PACA se fait en ligne (e-learning), est gratuite et dure moins de 30 minutes !

La formation se découpe en :
👉 Quatre capsules vidéos à visionner (ou à revisionner) selon vos besoins.
👉 Une évaluation des acquis ludique (quizz) à la fin de chaque module.
Et surtout, à la fin de la formation, une attestation de fin de formation vous sera remise.

L’inscription est gratuite mais obligatoire.
Alors, pour en savoir encore plus sur les tumeurs cutanées, inscrivez-vous dès maintenant :

ℹ️ En cas d’inscription, vous n’aurez aucune convention individuelle à établir avec Onco PACA-Corse, l’URPS infirmière PACA ayant déjà établit une convention collective !

Ensemble, contribuons à l’amélioration du parcours de soins en oncodermatologie ✅

Bon à savoir : ce MOOC s’inscrit dans un projet plus global, destiné à faciliter l’accès des personnes présentant une lésion cutanée suspecte d’être cancéreuse à une prise en charge spécialisée, projet sur lequel Onco PACA-Corse travaille activement et dont vous serez informés dans les prochains mois !

Pour en savoir plus sur ce projet, sur la téléexpertise et de nombreux autres sujets en rapport avec le numérique en santé, rendez-vous le 9 avril 2024 pour le forum régional de l’infirmière libérale en PACA et venez rencontrer les équipes d’Onco PACA-Corse !

Quelles cotations pour les actes de télésanté ?

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🗓️ Publié le 11 janvier 2024

L’avenant 6 et l’avenant 9 à la convention nationale des infirmiers libéraux ont prévu des cotations dédiées pour la réalisation d’actes de télésanté :

Il est possible de facturer un acte de surveillance à distance (télésoin avec vidéotransmission) d’un pansement avec la cotation TMI 1,6 (valeur de l’AMI 1,6 soit 5,04 euros).

Attention toutefois :
👉 Cette possibilité est ouverte sous réserve qu’un pansement préalable ait été réalisé pour cet épisode de soins en présence du patient.

👉 4 actes au maximum par mois et par patient peuvent être facturés.

👉 L’acte de surveillance de pansement ne peut pas être facturé si un acte de pansement a été réalisé le même jour.

👉 La facturation s’effectue en mode SESAM sans Vitale puisqu’il n’est pas possible de lire à distance la carte vitale du patient. Si l’infirmier ne dispose pas d’un logiciel permettant de facturer les actes à distance en SESAM sans Vitale, il a la possibilité de les facturer en mode SESAM dégradé.

👉 Les règles générales relatives au télésoin (principe de territorialité, possibilité d’avoir recours à la télésanté dans la limite de 20 % de son activité conventionnée …) se trouvant dans la convention nationale des infirmiers libéraux sont applicables.

La valorisation varie ici selon la situation :

  • L’acte est réalisé lors d’un soin infirmier déjà prévu : code TLS, 10 euros.
    Dans ce cas, l’acte est cumulable avec les actes réalisés au cours de la même séance, et à taux plein conformément à l’article 11B.4.c de la NGAP.

  • L’acte est organisé de manière spécifique dans un lieu dédié aux téléconsultations : code TLL, 12 euros.
    Dans ce cas, par dérogation à l’article 13 des dispositions générales de la NGAP, les indemnités de déplacement sont par principe applicables par l’infirmier.
    Attention toutefois :
    👉 Elles ne sont applicables qu’une fois lorsque l’infirmier accompagne plusieurs patients au cours de téléconsultations réalisées successivement dans un même lieu dédié.
    👉 Deux déplacements dans un lieu dédié aux téléconsultations, au plus, sont facturables par jour.

  • L’acte est organisé de manière spécifique à domicile : code TLD, 15 euros.
    Dans ce cas, les indemnités de déplacement s’appliquent.

A noter : l’acte d’accompagnement à la téléconsultation réalisé par les infirmiers n’a pas à faire l’objet d’une prescription médicale.

Attention toutefois : la téléconsultation doit être réalisée dans les conditions définies à l’article 14.9.5 de la NGAP. Il en résulte notamment que :
👉 La téléconsultation doit être réalisée par vidéotransmission sécurisée (respect des données de santé …).

👉 La téléconsultation doit être réalisée dans des conditions permettant de garantir la sécurisation des données transmises, la traçabilité des échanges, la confidentialité des échanges et l’intimité des patients …

Devant une situation clinique, la demande de téléexpertise de l’infirmier libéral requérant s’inscrit dans le besoin d’obtenir l’avis du professionnel de santé requis (médecin ou sage-femme) pour éclairer sa décision diagnostique ou thérapeutique pour la prise en charge de son patient au regard des pratiques recommandées dans les référentiels.

La lettre clé RQD (10 euros) permet de facturer une demande de télé-expertise dans la limite de 4 actes par an et par patient.

A noter : le recours à la téléexpertise par un infirmier n’est pas soumis à prescription médicale préalable.

Attention toutefois : la téléexpertise doit être réalisée dans les conditions définies à l’article 14.9.4 de la NGAP. Il en résulte notamment que :
👉 La demande de téléexpertise doit être rapportée dans le dossier médical du patient tenu par le professionnel de santé requérant (infirmier) ainsi que dans le dossier médical partagé (DMP) du patient si celui est ouvert.

👉 Les patients doivent être informés sur les conditions de réalisation de la téléexpertise et avoir donné leur consentement après avoir reçu ces informations.

👉 Le professionnel de santé requérant doit être en mesure de préciser les motifs de sa demande et de transmettre au médecin ou à la sage-femme requis par moyen sécurisé les paramètres cliniques ou paracliniques utiles à l’appréciation de la situation …

Vous souhaitez en apprendre plus sur le numérique en santé, ses enjeux, ses financements, ses perspectives d’évolution ou encore (et surtout) ses déclinaisons pratico-pratiques pour les infirmiers libéraux ?

Alors bloquez dès à présent votre 9 avril 2024 pour le forum régional de l’infirmière libérale en PACA qui aura pour thème « De l’IDEL à l’e-DEL » !  ⬇️

Télésanté, télémédecine, télésoin … De quoi parle-t-on ?

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🗓️ Publié le 20 décembre 2023

Le numérique en santé se développe de manière exponentielle en France, comme à l’étranger, avec de nombreux objectifs dont :

👉 L’amélioration de la qualité des soins, par exemple en optimisant les conditions de prise en charge des patients et en améliorant le suivi des maladies chroniques.
👉 L’accès aux soins pour tous en réduisant les inégalités sociales et territoriales.
👉 Une meilleure maîtrise des dépenses de santé. La télésanté permet notamment de limiter les placements en établissement ou les hospitalisations en privilégiant la surveillance médicale à distance et le maintien à domicile.

Pourtant, comme souvent, il n’est pas forcément évident de s’y repérer avec des mots parfois très proches et peu explicites.

Au final, télésanté, télémédecine, télésoin, quelles différences ? De quoi parlons-nous vraiment ?

Faisons le point ! 👇

La télésanté est une forme de pratique utilisant les technologies de l’information et de la communication pour mettre en rapport un patient avec un professionnel de santé ou des professionnels de santé entre eux.

Dit autrement, la télésanté regroupe l’ensemble des activités (soin, consultation, expertise …) exercées entre professionnels de santé ou entre des professionnels de santé et leurs patients grâce au numérique.

La télésanté est donc une catégorie générale qui se divise en deux avec d’un côté la télémédecine et de l’autre le télésoin.

La télémédecine permet une mise en rapport avec un professionnel de santé médical (médecin, sage-femme ou odontologiste), que l’on soit patient ou professionnel de santé également (article L. 6316-1 du code de la santé publique).

De manière générale, la télémédecine permet d’établir un diagnostic, d’assurer pour un patient à risque un suivi à visée préventive ou un suivi post-thérapeutique, de requérir un avis spécialisé, de préparer une décision thérapeutique, de prescrire des produits, de prescrire ou de réaliser des prestations ou des actes, d’effectuer une surveillance de l’état des patients …

Aussi, comme la télésanté, la télémédecine se subdivise en plusieurs sous-catégories (actes) :

👉 La téléconsultation qui a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient.
Cette téléconsultation peut être pratiquée en présence d’un infirmier libéral auprès du patient : c’est la téléconsultation assistée !
L’IDEL par son anamnèse ou encore la prise des constantes permet au médecin une aide au diagnostic et par conséquent un gain de temps médical. L’IDEL peut également aider le malade lors de la consultation, lui expliquer sa pathologie ou le traitement si nécessaire
(l’accompagnement à la téléconsultation est valorisé dans la NGAP avec les lettres clés TLS, TLS et TLD).

👉 La téléexpertise qui a pour objet de permettre à un professionnel de santé de solliciter à distance l’avis d’un ou de plusieurs professionnels médicaux en raison de leurs formations ou de leurs compétences particulières, sur la base des informations de santé liées à la prise en charge d’un patient. Un IDEL peut demander un acte de téléexpertise si nécessaire (l’acte de demande de téléexpertise est valorisé dans la NGAP avec la lettre-clé RQD).

👉 La télésurveillance médicale qui a pour objet de permettre à un professionnel médical d’interpréter à distance les données nécessaires au suivi médical d’un patient et, le cas échéant, de prendre des décisions relatives à la prise en charge de ce patient.

👉 La téléassistance médicale qui a pour objet de permettre à un professionnel médical d’assister à distance un autre professionnel de santé au cours de la réalisation d’un acte.

👉 La réponse médicale qui est apportée dans le cadre de la régulation médicale comme avec l’aide médicale urgente.

L’article L. 6316-2 du code de la santé publique nous indique que le télésoin concerne les professions d’auxiliaire médical (dont les infirmiers libéraux font partie) et de pharmacien dans l’exercice de leurs compétences.

Les infirmiers libéraux peuvent donc pratiquer le télésoin. A ce titre, des cotations et conditions spécifiques ont été mises en place depuis l’avenant 9 à la convention nationale des infirmiers libéraux.

Par ailleurs, il est important de se rappeler que le télésoin inclut systématiquement le patient (contrairement à la télémédecine qui peut mettre en relation des professionnels de santé entre eux sans le patient).

En résumé, les infirmiers libéraux peuvent donc pratiquer le télésoin et solliciter/avoir recours à la télémédecine !

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Certificats de décès par les infirmiers libéraux : le compte n’y est pas !

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🗓️ Publié le 12 décembre 2023

Depuis le 8 décembre 2023, un décret et deux arrêtés (un sur les régions expérimentales et un sur la rémunération) viennent permettre aux infirmiers de certaines régions de signer les certificats de décès à titre expérimental.

Entre nouveautés attendues de longue date et résultat en demi-teinte, le compte n’y est pas pour les infirmiers libéraux … Faisons le point ! 👇

Le cadre du dispositif actuel

L’arrêté du 6 décembre 2023 prévoit que les régions expérimentales sont les suivantes :
👉 Auvergne-Rhône-Alpes.
👉 Centre-Val de Loire.
👉 Ile-de-France.
👉 Hauts-de-France.
👉 La Réunion.
👉 Occitanie.

L’URPS infirmière PACA constate que notre région ne fait pas partie des territoires expérimentaux et que les infirmiers libéraux de la région PACA ne peuvent donc pas réaliser dès aujourd’hui les certificats de décès pour leurs patients.

Il est toutefois à noter que la proposition de loi visant à améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels (dite proposition de loi « Valletoux ») en cours d’adoption au Parlement prévoit l’élargissement de l’expérimentation à l’ensemble du territoire national.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés des prochaines évolutions !

Au-delà du fait d’exercer dans une région expérimentale (voir ci-dessus), de nombreuses conditions pour pouvoir réaliser les certificats de décès ont été fixées :
👉 Être inscrit au tableau de l’Ordre.

👉 Être diplômé depuis au moins trois ans.

👉 Avoir validé une formation spécifique, faite en présentiel ou en ligne, d’une durée de 12 heures réparties en 3 demi-journées et comprenant deux modules :

  • Un module « épidémiologie et examen clinique du processus mortel ».
  • Un module « administratif et juridique ».

👉 Avoir réussi l’évaluation des connaissances proposée en fin de formation afin de s’assurer d’avoir la capacité de constater le décès et de rédiger le certificat de décès.

👉 Être volontaire (la réalisation des certificats de décès n’est pas une obligation).

👉 Se faire connaître comme volontaire auprès du Conseil départemental (ou interdépartemental) de l’Ordre des infirmiers de son lieu d’exercice.

Si l’IDEL rempli les conditions posées et qu’il a fait savoir au Conseil de l’Ordre compétent qu’il était volontaire, l’Ordre l’inscrit sur une liste dédiée.

L’IDEL pourra alors :
👉 Rédiger le certificat de décès d’un de ses patients majeurs après en avoir informé le SAMU ou le médecin traitant et à défaut de médecin disponible (y compris retraité) dans un délai raisonnable.
👉 Être contacté par les services d’aide médical urgente et les services de police ou de gendarmerie pour constater des décès en l’absence de médecin disponible dans un délai raisonnable.
👉 Être contacté par tout médecin traitant qui ne peut se déplacer au domicile d’un patient décédé dans un délai raisonnable.

Attention : les IDEL ne peuvent pas réaliser les certificats de décès dans les cas où il y a des signes ou indices de mort violente, ou d’autres circonstances qui donneraient lieu de le soupçonner. Dans une telle hypothèse, l’IDEL doit contacter le médecin traitant de la personne décédée ou, à défaut, le SAMU.

Au-delà des cas de mort violente, le constat de certains décès peut parfois poser problème (doute …). A ce titre, le décret prévoit que lorsque l’infirmer ne parvient pas à établir seul les causes du décès, il doit faire appel à l’expertise d’un médecin.

Une fois le certificat de décès établi, l’IDEL doit :
👉 S’il dispose de ses coordonnées, informer des causes du décès le médecin traitant du patient décédé.
👉 Transmettre le certificat de décès, sur support papier, à la mairie du lieu du décès.
👉 Informer chaque semaine l’ARS territorialement compétente du nombre de certificats de décès qu’il a établis (s’il en a établi).

Elle est fixée :

👉 Par principe à 42 euros pour les décès survenant entre 8 heures et 20 heures du lundi au vendredi.

👉 Par exception à 54 euros pour les décès survenant :

  • Entre 20 heures et 8 heures (tous les jours).
  • De 8 heures à 20 heures (dans toutes les zones) le week-end, les jours fériés, les lundis qui précèdent un jour férié ainsi que les vendredi et samedi qui suivent un jour férié.
  • De 8 heures à 20 heures dans les zones déterminées comme étant fragiles en termes d’offre de soins par arrêté du directeur général de l’ARS.

Attention : il s’agit d’un forfait global. Les frais de déplacement ne peuvent donc pas être facturés en plus (ils sont compris dans le montant indiqué).

Les insuffisances du cadre juridique actuel : le compte n’y est pas …

Au-delà du fait que la proposition de loi Valletoux quasiment adoptée au Parlement va prochainement venir étendre l’expérimentation à l’ensemble des régions, cette loi va également venir remettre en cause les modalités de rémunération.

Le ministère de la santé aurait gagné en efficacité à publier rapidement le décret et les arrêtés utiles afin de permettre d’initier les expérimentations dès le début de l’année 2023 …

Face à cette lenteur, il en ressort une expérimentation qui ne durera au mieux que quelques mois et qui ne permettra pas de tirer de bilan (donc d’amélioration !) avant sa généralisation complète.

Dans le cadre d’une désertification médicale croissante et de la nécessité de respecter la volonté des patients de rester à domicile y compris jusqu’à leur décès tout en évitant à la famille du défunt des difficultés administratives dans un moment déjà humainement compliqué, l’URPS infirmière PACA considère comme primordial le besoin d’étendre aux infirmiers libéraux la possibilité de réaliser les certificats de décès.

Toutefois, les infirmiers libéraux ne sont pas que des faiseurs de documents administratifs ! Le cadre juridique actuel nie pourtant la dimension humaine et les compétences d’accompagnement des infirmiers libéraux en les relayant à une simple place de constateur, administratif, de décès. Cela entraîne plusieurs conséquences :

  • Tous les infirmiers (libéraux, salariés …) sont logés à la même enseigne par le décret.
    A ce titre, aucune priorité pour constater un décès n’est réservée à l’infirmier habituel du patient.
    Il en résulte que, si ce n’est pas l’infirmier habituel du patient qui découvre le patient décédé, le certificat de décès pourra être réalisé par n’importe quel autre infirmier présent sur la liste tenue par l’Ordre des infirmiers (libéral, HAD …).
    Créer une telle concurrence entre infirmiers et nier l’accompagnement offert par l’infirmier de famille dans les derniers instants de la vie d’un patient n’est pas acceptable, qui plus est lorsque le décret aurait pu encadrer l’intervention d’autres infirmiers à l’absence, dans un délai raisonnable, de l’infirmier de famille (comme il l’a d’ailleurs fait pour les médecins) !
    Alors que l’OMS invite les pouvoirs publics depuis plus de 20 ans à reconnaître le rôle de l’« infirmier de famille », force est de constater que le ministère de la santé a une nouvelle fois loupé le coche …

  • La rémunération proposée n’est pas en adéquation avec les compétences requises, le temps et l’investissement qui sera fourni par les infirmiers libéraux dans ce moment difficile pour les familles de patients décédés.
    Disons-le clairement, elle est très insuffisante.

Le cadre juridique actuel sur la réalisation des certificats de décès par les infirmiers libéraux ne permet donc pas, une fois encore, la juste valorisation et reconnaissance de notre profession. Sans évolution substantielle du cadre actuel, il ne faudra pas que les pouvoirs publics s’étonnent de la lassitude des infirmiers libéraux, de leur non-adhésion et de l’absence de réussite de l’expérimentation !

Une chose est sûre, l’URPS infirmière PACA poursuivra ses actions auprès de l’ensemble des tutelles et partenaires pour promouvoir et défendre l’exercice libéral infirmier.

Les dispositifs d’écoute, d’accompagnement et de soutien aux infirmiers libéraux

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🗓️ Publié le 7 décembre 2023

Fatigue, stress, dépression, troubles affectifs, anxiété, burn-out ou idées noires sont autant de difficultés auxquelles nous sommes nombreux à faire face. Un accompagnement par des professionnels formés peut alors aider à avancer.

Plusieurs solutions existent et des structures viennent en aide aux infirmiers libéraux qui en ont besoin pour les accompagner (accompagnement psychologique …) :

  • Association SPS (Soins aux Professionnels de Santé).
    SPS est une association qui vient en aide aux professionnels de la santé et aux étudiants notamment en fournissant un accompagnement psychologique, anonyme et confidentiel, 24h/24 et 7j/7.
    Un numéro de téléphone gratuit est mis à disposition de l’ensemble des soignants : 0805232336

  • Association MOTS.
    Créée par des médecins, l’association MOTS accompagne tous les soignants disposant d’un Ordre professionnel (dentistes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, médecins, pharmaciens, podologues et sages-femmes) avec un numéro disponible 24h/24 et 7j/7.
    Les médecins effecteurs MOTS sont titulaires du DIU Soigner les soignants, et/ou impliqués par leur spécialité médicale dans la santé des professionnels de soin.
    Un numéro de téléphone gratuit est mis à disposition de l’ensemble des soignants : 0608282589

  • Réseau ASRA.
    Ce réseau permet à des professionnels de santé en souffrance d’être écoutés et orientés par d’autres professionnels de santé en tout anonymat et confidentialité, 7j/7 et 24h/24.
    Un numéro de téléphone gratuit est mis à disposition de l’ensemble des soignants : 0805620133

  • La Croix-Rouge française.
    Elle propose un numéro vert avec un service de soutien psychologique et social, tous publics et ouvert aux professionnels de santé.
    Des bénévoles sont disponibles 7j/7, de 10h à 18h en semaine et de 12h à 18h le week-end. Les appels sont gratuits, anonymes et confidentiels.
    Après une écoute attentive de vos besoins, La Croix-Rouge pourra si besoin vous orienter vers les services, professionnels de santé et interlocuteurs adaptés.
    Un numéro de téléphone gratuit est mis à disposition de l’ensemble des soignants : 0800858858
  • Med’Aide.
    Med’Aide est une structure inter-URPS, financée par l’ARS PACA, vous écoute et vous accompagne face aux difficultés sociales (budget, finances, logement, vie privée …) et psychologiques.
    En coordination avec les structures d’entraide existantes et notamment grâce à un réseau de « guetteurs-veilleurs », Med’aide propose des outils de prévention et d’accompagnement des professionnels de santé en difficulté.
    Un numéro de téléphone gratuit est mis à disposition de l’ensemble des soignants pour plus de renseignements : 0465400010
  • L’Ordre des infirmiers.
    L’Ordre des infirmiers a mis en place un dispositif spécifique de soutien en cas de violence envers un infirmier. A ce titre, un référent violence existe dans chaque département et est mobilisable rapidement à la suite du signalement fait par l’infirmier sur son espace ordinal.
    A noter : chaque infirmier dispose sur son espace ordinal d’une fiche violence qui décrit la marche à suivre en cas d’agression ainsi que des coordonnées du Président du Conseil départemental ou interdépartemental de l’Ordre des infirmiers de rattachement.
    En cas de besoin en complément de votre espace ordinal, n’hésitez pas à vous rapprocher de l’Ordre des infirmiers : 0484268420 (numéro commun à l’ensemble des départements de la région).

Sécuriser le circuit du médicament, réduire les coûts et protéger l’environnement : un rôle des IDEL à renforcer

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🗓️ Publié le 29 novembre 2023

L’URPS infirmière PACA était présente au lancement de la COP régionale PACA ce 27 novembre 2023 afin d’échanger sur les sujets liés à l’écologie et au changement climatique.

C’est l’occasion pour nous de réfléchir à ces problématiques environnementales : augmentation des températures, soins durant les canicules, gestion des déchets, nombreux stocks de médicaments inutilisés chez nos patients …

Plusieurs constats doivent nous alerter :
👉 Les températures vont en moyenne augmenter considérablement : + 2°C en 2030, + 2,7°C en 2050, + 4°C en 2100. Cela ne sera pas sans conséquences ! Pour avoir un ordre d’idée, la différence de température moyenne actuelle entre Marseille et Tunis est de 3,7°C.
👉 En France, le secteur de la santé représente 8% des émissions de gaz à effet de serre.
👉 14000 tonnes de médicaments non utilisés sont récupérées et incinérées par l’éco-organisme Cyclamed chargé de collecter les médicaments non utilisés rapportés par les particuliers sur un volume global estimé à 23000 tonnes.
👉 Au global, la moitié des médicaments, prescrits et remboursés, n’est pas consommée (l’équivalent d’environ 7 milliards d’euros de dépenses par an).

Les enjeux sont donc nombreux :

  • Coût pour l’environnement : productions inutiles, déchets non valorisés et dangereux pour l’environnement (les patients jettent parfois leurs médicaments dans la poubelle, dans l’évier ou les toilettes avec des risques de pollution des sols, des rivières et des nappes phréatiques).

  • Risques pour la santé : erreurs de traitement, ingestion accidentelle de médicaments (enfants notamment), prise d’un médicament altéré (périmé, ouvert depuis trop longtemps …).

  • Coût pour l’Assurance Maladie avec des remboursements de médicaments non consommés et des risques d’hospitalisation pour non prise ou erreur de prise médicamenteuse.

Les infirmiers libéraux, par leurs présences quotidiennes voire pluriquotidiennes au domicile de leurs patients, sont en première ligne de ces constats et des difficultés associées. Nous pouvons toutes et tous constater des armoires à pharmacies remplies (voire pleines à craquer) sans que cela ne soit justifié par l’état de santé du patient ou encore des sets de soins inutilement remplis.

Face aux enjeux écologiques, les infirmiers libéraux font déjà beaucoup : prévention (la NGAP des infirmiers libéraux a d’ailleurs été actualisée en ce sens le 1er janvier 2022 en créant un acte d’accompagnement à la prise médicamenteuse), gestion de stock, coordination interprofessionnelle mais souvent de manière non valorisée.

Alors que les réflexions et actions se multiplient (l’Assurance maladie vient par exemple de lancer une réflexion sur le coût carbone du médicament), nous ne pouvons qu’espérer que les tutelles s’appuieront sur les compétences et l’expertise des infirmiers libéraux sur le sujet de l’écologie.

L’URPS infirmière PACA sera dans tous les cas au rendez-vous pour valoriser et renforcer la place de notre profession afin de permettre une gestion saine et durable des soins !

Évènements indésirables associés aux soins : tous concernés !

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🗓️ Publié le 23 novembre 2023

Comme chaque année, la Haute Autorité de Santé (HAS) a publié son bilan annuel des Évènements Indésirables Graves Associés aux Soins (EIGS).

Qu’est-ce qu’un EIGS ? Quels enseignements tirer de cette étude annuelle ?

Les infirmiers libéraux pouvant être confrontés à ce sujet, nous vous proposons de faire le point ! 👇

Un Évènement Indésirable Associé aux Soins (EIAS) est évènement lié aux soins, et non à l’évolution normale de la maladie, qui aurait pu ou a entrainé un préjudice pour le patient. Ce sont par exemple :
👉 Les erreurs de médicament rattrapées avant leur administration.
👉 Les erreurs dans le dossier du patient récupérées avant une intervention.
👉 Les défauts de transmission d’une information qui retarde la mise en route d’un traitement …

Un EIGS est la forme la plus grave des EIAS. Ce sont des évènements inattendus au regard de l’état de santé et de la pathologie de la personne et dont les conséquences sont le décès, la mise en jeu du pronostic vital, la survenue probable d’un déficit fonctionnel permanent y compris une anomalie ou une malformation congénitale. Ce sont par exemple :
👉 Les suicides de patients hospitalisés en service de psychiatrie, en permission à leur domicile.
👉 Les iatrogénies mortelles.
👉 Les erreurs de régulation du centre 15 …

👉 51% des EIGS déclarés et analysés ont été considérés comme évitables.
👉 39% des EIGS se déroulent sur une période vulnérable (nuit, week-end, jour férié).
👉 Plus d’un EIGS sur 10 (11,9%) déclaré est lié à une erreur médicamenteuse ou à l’iatrogénie.
👉 Si les déclarations en ville sont rares, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas d’EIGS mais car ils sont sous-déclarés.

Type de soins, horaires d’activités… Les infirmiers libéraux doivent donc être sensibilisés aux enjeux liés aux évènements indésirables associés aux soins.

Sans signalement, pas d’analyse des EIAS et … pas d’action corrective mise en place !

La déclaration des évènements par les professionnels de santé libéraux se base sur la culture positive de l’erreur. L’objectif n’est pas et ne sera jamais de rechercher la « personne responsable ». Au contraire, la culture de sécurité nous apprend qu’un évènement indésirable est toujours la succession de plusieurs défaillances du système.

La déclaration des EIAS va donc permettre leur analyse, c’est-à-dire la recherche des causes racines et profondes de survenue de l’évènement afin de mettre en place les actions correctives utiles pour limiter le risque de nouvelle survenue de l’évènement indésirable et ainsi améliorer la qualité et la sécurité des soins au sein de l’ensemble du système de santé.

L’Agence Nationale de Sécurité et du Médicament (ANSM) a mis en place des procédures de signalement pour permettre de signaler les événements sanitaires indésirables suspectés d’être liés aux produits de santé. Il existe ainsi des procédures spécifiques selon votre profil :

Ces signalements peuvent concerner tout type de produit de santé : médicament, dispositif médical (y compris dispositif médical de diagnostic in vitro ou à rayonnement ionisant), sang, produits sanguins, transfusion …

Les articles R. 1413-67 à R. 1413-73 du Code de la Santé Publique prévoient que les professionnels de santé (y compris libéraux) ont l’obligation de déclarer les évènements indésirables graves associés aux soins (EIGS) au directeur général de l’Agence Régionale de Santé (ARS).

Le gouvernement met à votre disposition un site internet pour simplifier la démarche de signalement en le rendant possible en ligne.

Ainsi, dès que l’événement présente les caractéristiques d’un EIGS (conséquences non attendues de type décès, mise en jeu des fonctions vitales …), le signalement doit être effectué le plus rapidement possible afin de lancer l’analyse de l’EIAS et le déploiement d’actions correctives pour limiter le risque d’une nouvelle survenue de l’évènement.

Afin de limiter le risque de survenue d’un EIGS, plusieurs signaux d’alertes existent et doivent être pris en compte :
👉 La prise en compte des avis extérieurs (patient, professionnels de santé gravitant autour du patient …) est importante car elle permet de sortir du « tunnel » menant à l’action.
👉 La capacité à prendre en compte nos doutes et, le cas échéant, à réaliser une pause pour réévaluer la situation de soin, permet très souvent de récupérer la situation et ainsi d’éviter la survenue d’un évènement indésirable associé aux soins.

Et pour plus de renseignements sur l’étude annuelle de la HAS, n’hésitez pas à consulter leur infographie récapitulative :

Vaccination antigrippale : les IDEL engagés !

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🗓️ Publié le 17 novembre 2023

Un mois après le lancement de la campagne de vaccination antigrippale, les infirmiers libéraux sont plus que jamais engagés et mobilisés !

Dans un contexte d’évolution des compétences des professionnels de santé, les patients ont parfois du mal à s’y retrouver …

Afin de rendre votre activité vaccinale plus visible, nous vous rappelons que l’URPS infirmière PACA met à votre disposition une affiche que vous pouvez afficher à votre cabinet :

Experts de la vaccination, résolument engagés pour la prévention et présents au domicile des patients chaque jour, les infirmiers libéraux répondent présents !

Vaccination contre les virus HPV : limitons les risques et évènements indésirables !

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🗓️ Publié le 15 novembre 2023

Alors que la vaccination contre les virus HPV est une priorité nationale (campagnes de vaccination à domicile, en cabinet, dans les collèges …) avec un plein engagement des infirmiers libéraux, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) vient de rappeler ce 14 novembre 2023 la nécessité de respecter un délai de surveillance post-vaccination de 15 minutes.

Même si les risques de malaise ou de réaction anaphylactique sont exceptionnels, ils peuvent malheureusement survenir. Il convient donc d’avoir en tête les bons réflexes :

  • Interrogez les personnes vaccinées sur une potentielle inquiétude ou anxiété sur cette vaccination et apportez-leur les éléments pour les rassurer si nécessaire.
  • Sensibilisez les personnes vaccinées aux effets indésirables qu’elles pourraient ressentir : la majorité d’entre eux seront d’intensité légère à modérée et, même s’ils peuvent être gênants, ils disparaîtront spontanément en quelques jours  : réactions au site d’injection (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), fièvre, céphalées …
  • Rappelez aux personnes vaccinées qu’il est important de vous avertir rapidement si elles ne se sentent pas bien après la vaccination.
  • Disposer d’adrénaline en cas de choc anaphylactique et d’un protocole approprié.
    Pour rappel, les infirmiers libéraux peuvent s’autoprescrire l’adrénaline injectable en application d’un arrêté du 23 décembre 2013.
  • Dès que votre patient vous indique qu’il ne se sent pas bien ou que vous ressentez un risque, vous pouvez mettre en place des mesures simples afin d’éviter toute blessure : allonger la personne vaccinée (sur des tapis de sol ou couvertures) ou asseyez la par terre adossée à un mur dans un espace dégagé.
  • En cas d’urgence, appelez le 15.

Aussi, en cas d’effets indésirables graves ou inattendus, il est important de les déclarer afin que cet évènement puisse être étudié, connu, compris et que des correctifs puissent être mis en place :

Et pour une fiche récapitulative, n’hésitez pas à consulter la communication de l’ANSM :

URPS infirmière PACA : les administrateurs en appellent à une union constructive !

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Depuis sa création, l’URPS infirmière PACA a toujours été administrée en bonne intelligence entre les différents administrateurs, dans le respect de leur appartenance syndicale. Le  nouveau bureau de l’URPS ne peut que déplorer l’attitude agressive du SNIIL national qui se saisit d’un non-événement pour faire de la récupération politique.

Dans un communiqué le SNIIL accuse les administrateurs de l’URPS infirmière PACA d’avoir évincé ses représentants de leurs fonctions au sein du bureau de l’URPS afin de couvrir les agissements prétendument contestables de précédents bureaux.

Les élus du nouveau bureau de l’URPS infirmière PACA dénoncent avec force les accusations graves portées par le SNIIL. En premier lieu, ils rappellent que les administrateurs ont été contraints de provoquer une réélection du bureau pour reprendre en main la gestion de l’URPS. L’équipe en place était visiblement dépassée par l’ampleur des exigences liées au formalisme de la gestion de l’URPS, risquant de fragiliser la conformité des décisions.

L’élection du nouveau bureau n’a pas été motivée par des considérations liées à l’appartenance syndicale, mais par la nécessité de retrouver une gestion conforme aux textes. Elle est justifiée par une volonté, au niveau de notre union, d’avancer pour la profession (si les élus sont issus de listes syndicales avec un programme national, l’URPS est, rappelons le, asyndicale et représente l’ensemble des IDEL de la région)

Ce sont les administrateurs du SNIIL qui, bien que sollicités, ont fait le choix de refuser de faire partie d’une direction collégiale. Rien ne s’opposait à ce qu’ils y participent s’ils l’avaient souhaité.
De la même manière, le nouveau bureau poursuivra les actions, dont l’audit engagé sur l’outil de communication numérique « infirmière PACA », et les projets déjà engagées et réglementairement votés.

L’attitude du Sniil national abime inutilement l’image de la profession et de l’URPS au moment où il y a tant à faire en PACA pour améliorer l’accès aux soins et les conditions d’exercice des infirmiers libéraux.

DIU OBESITE PEDIATRIQUE – APPROCHES DE SANTE PUBLIQUE

LES CANDIDATURES POUR L’ANNEE UNIVERSITAIRE 2023 – 2024 SONT BIENTOT OUVERTES

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Ce diplôme Inter Universitaire est porté au niveau national par les Universités de Toulouse, Paris Necker, Lyon, Bordeaux, Besançon, Marseille/Nice, Angers et Lille en lien étroit avec les RéPPOP et les CSO.

Les places sont limitées et la sélection des candidats sera réalisée sur CV + lettre de motivation.

Les candidatures seront ouvertes du 30 juin 2023 au 15 septembre 2023.

DEPOT DES CANDIDATURES

TELECHARGER LA PLAQUETTE D’INFORMATION

LA VARIOLE DU SINGE, UN PROBLEME DE SANTE PUBLIQUE

SANTE PUBLIQUE FRANCE RAPPELLE L’IMPORTANCE DE LA VACCINATION

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La variole du singe est une maladie infectieuse virale rare due au virus Monkeypox transmise essentiellement par des rongeurs à l’homme, puis de personne à personne par gouttelette ou contact rapproché. Les symptômes sont comparables à ceux de la variole mais la maladie est moins sévère.

Cette maladie provient habituellement du Bassin du fleuve Congo, de la République Démocratique du Congo, du Cameroun et du Nigeria. La détection de cas en provenance de ces pays ou sans notion de voyage permet une prise en charge adaptée et prévenir la diffusion de la maladie en France.
Retrouvez le point de situation en France, des documents de prévention et les centres de vaccination :

DOCUMENTS DE PREVENTION

LE POINT SUR LA SITUATION EN FRANCE

LES CENTRES DE VACCINATION

VACCINATION CONTRE LA GRIPPE SAISONNIÈRE : LA CAMPAGNE A DÉBUTÉ LE 18 OCTOBRE

La campagne 2022-2023 de vaccination contre la grippe saisonnière a débuté le 18 octobre 2022 en France

Les campagnes de vaccination contre la grippe et la campagne de rappel de vaccination contre la Covid-19 se déroulent pendant la même période. Les personnes éligibles vont recevoir, dans le même temps, le vaccin anti-Covid et celui contre la grippe (une injection dans chaque bras). Pour rappel, la précédente campagne de vaccination avait été prolongée jusqu’au 28 février 2022, dans un contexte encore très marqué par l’épidémie de Covid-19.

Plus d’informations : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A15259

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Pourquoi se faire vacciner ?

La très importante contagiosité de la grippe justifie l’existence d’un vaccin permettant de s’en protéger.

Des mesures d’hygiène permettent de limiter sa propagation lors des épidémies, certes, mais la vaccination est le meilleur moyen de se protéger contre la grippe et de protéger ses proches. En effet, elle réduirait le risque de décès de 35% en moyenne chez les personnes âgées de 65 ans et plus.

Souvent considérée comme une maladie bénigne, la grippe est pourtant responsable de nombreux décès, en particulier chez les personnes les plus fragiles.

 

Qui est concerné par le vaccin ?

La vaccination contre la grippe saisonnière est particulièrement recommandée pour les personnes les plus fragiles, à savoir :

les personnes âgées de 65 ans et plus
celles atteintes de certaines maladies chroniques
les femmes enceintes
les personnes atteintes d’obésité morbide

Les personnes considérées à risque recevront un courrier personnalisé avec un bon de prise en charge à 100%.

Si vous ne faites pas partie de la population éligible à la vaccination mais que vous désirez recevoir le vaccin, parlez-en à votre médecin qui vous le prescrira si nécessaire.

Quand se faire vacciner ?

L’arrivée de l’épidémie étant imprévisible, il est recommandé de se faire vacciner au plus tôt. Il est à noter qu’un délai de 15 jours est nécessaire entre la vaccination et le moment où l’organisme est protégé contre la grippe.

Épidémie de bronchiolite : activation de la cellule régionale de pilotage rapproché

En région PACA, les indicateurs épidémiques de la bronchiolite sont en hausse et comme sur l’ensemble du territoire Français.

 

 

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De façon classique, le pic s’étend généralement de novembre à la fin de l’hiver, environ 2 à 3% des nourrissons de moins de 1 an seraient ainsi hospitalisés chaque année.

L’épidémie cette année est plus précoce qu’en 2021 ! 

Déclenchement du PLAN ORSAN par le Ministre de la Santé et de la Prévention : l’ARS a activé la Cellule  Régionale d’Appui et de Pilotage Sanitaire (Craps)

La HAS a élaboré une recommandation de bonne pratique (RBP) sur le thème de la « prise en charge du premier épisode de bronchiolite aiguë chez le nourrisson de moins de 12 mois ». Il s’agit d’une actualisation des recommandations de 2000.

Pour faire face aux besoins de prise en charge de nourrissons dans les services de pédiatrie, l’ensemble des établissements concernés ont accru leurs capacités d’hospitalisation en pédiatrie, en unités de soins conventionnels comme en unités de soins critiques.

Un appel au volontariat de tous les professionnels de santé est à nouveau lancé, pour venir en renfort des équipes hospitalières dans cette période de crise.

Les besoins de renfort concernent :

          Les pédiatres et les médecins généralistes avec des compétences en médecine de l’enfant

          Des infirmières avec des compétences en puériculture.

Cliquez sur le lien ci-dessous pour consulter le communiqué de presse :

CP_Pointdesituation_Bronchiolite_en_Paca_2411

Documents utiles : 

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-11/hascnpp_bronchiolite_fiche_outil_pec_bronchiolite_coi_2019_10_10_vd.pdf

https://has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-11/hascnpp_bronchiolite_texte_recommandations_2019.pdf

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-11/hascnpp_bronchiolite_fiche_outil_conseils_surveillance_parents_2019.pdf

https://www.paca.ars.sante.fr/epidemie-de-bronchiolite-activation-de-la-cellule-regionale-de-pilotage-rapproche

https://www.arbam.fr/

Guide Les maux des soignants

Nouveau : votre URPS a élaboré un document afin d’accompagner les IDEL face aux problèmes rencontrés dans le cadre de leur exercice, notamment les violences et l’épuisement professionnel.

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Téléchargez le guide les maux des soignants

Vous trouverez dans ce guide : 

Violences dans la relation soignant/soigné

  • Les différentes formes d’agressions
  • Les signes précurseurs de l’agressivité
  • Les raisons de l’agressivité
  • Conduite à tenir
  • Conseils et cadre légal
  • Faut-il poursuivre les soins ?

Burn-out ou épuisement professionnel

  • Définition
  • Les signes
  • Les causes et conséquences
  • Les facteurs de risques
  • Les facteurs de prévention
  • Suis-je en burn-out ?

Guide de l’exercice libéral infirmier

Votre URPS a élaboré le guide de l’exercice libéral afin de rassembler les règles professionnelles de l’installation jusqu’à la cessation de votre activité.

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Téléchargez le guide de l’exercice libéral

Guide installation exercice liberal

Vous trouverez dans ce guide : 

L’installation

  • La territorialité et la démographie professionnelle en PACA
  • Les conditions préalables à l’installation
  • Les démarches administratives
  • La cabinet et l’adresse professionnelle
  • Le droit de présentation de patientèle et/ou cession de part

Points juridiques

  • Les différents statuts d’activité
  • Les différentes formes juridiques d’exercice
  • Les remplacements
  • Les assurances
  • La fiscalité
  • La CNIL et le RGPD
  • Les autres obligations

Prise en charge

  • Les règles de prescription infirmière
  • La facturation
  • Comment cesser une prise en charge

 

Plus d’informations 

> Consulter la page du site Installation et règles professionnelles

Restez en alerte face aux violences conjugales

Plus que jamais dans le contexte actuel, vous pouvez être confrontées à des faits de violences conjugales.

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L’URPS Infirmière PACA a élaboré une fiche pour vous aider à vous positionner et à soutenir les victimes sans vous mettre en danger.

A noter : les associations de soutien aux victimes restent d’autant plus mobilisées.

 

> Télécharger la fiche « Violences conjugales :
repérage et rôle des infirmières libérales »

 

 

 

 

> Plus d’informations

TERCOVID

TerCOVID est un outil simple et sécurisé, gratuit pour les professionnels, dédié à la téléconsultation et à la coordination ville hôpital.

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Pour utiliser TerCOVID, vous devez être inscrit(e) au Portail de santé PACA (anciennement ROR).

Vous n’avez pas de compte ?

Inscrivez-vous !

 

Nouvelle Fiche AES

Votre URPS vient de mettre à jour le livret sur les Accidents d’Exposition au Sang (AES) en proposant un nouveau format synthétique en triptyque.

Cette fiche résume les mesures de précaution et la conduite à tenir en cas d’accident.

 

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Cette fiche, mise à jour en janvier 2020, a été élaborée en collaboration avec le CPIAS PACA (Centre d’appui et de Prévention des Infections Associées aux Soins – anciennement ARLIN PACA).

 

L’activité de soins en libéral expose également les infirmiers à un risque d’accident d’exposition au sang : 62% des IDE libéraux déclarent avoir déjà été victimes d’un AES au cours de leur carrière.
C’est la raison pour laquelle l’URPS Infirmière PACA vous sensibilise à la prévention du risque infectieux en vous proposant cette fiche des bonnes pratiques.
L’objectif est de réduire l’incidence des AES et de mettre en place une conduite à tenir appropriée. 

 

Téléchargez la nouvelle fiche AES

Nouvelle fiche DASRI

Votre URPS vient de mettre à jour le livret DASRI en proposant un nouveau format synthétique en triptyque.

L’une des missions de l’URPS est de promouvoir votre sécurité, et contribuer ainsi à améliorer vos conditions d’exercice. Cette fiche résume les obligations légales et les préconisations en matière d’élimination des déchets.

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Les déchets produits lors de votre activité de soins ne sont pas anodins. Ils présentent un risque particulier pour la santé de la population et pour l’environnement. Une procédure particulière pour les éliminer est donc à respecter.

En tant que professionnel de santé, vous êtes responsable de l’élimination des déchets produits lors du soin, que ce soit au domicile du patient ou à votre cabinet (Art. R.1335-2 du CSP).

Cette fiche mise à jour en novembre 2019 contient les règles de tri, stockage et élimination de vos déchets d’activités de soins.

Téléchargez la nouvelle fiche DASRI

Fiche pratique sur les soins palliatifs

Face à la fin de vie, votre rôle de professionnel de santé ne se limite pas à dispenser des soins, et s’élargit à la préservation de la qualité de vie du patient et de son entourage, jusqu’au décès. C’est pourquoi nous avons élaboré une fiche pratique à destination des infirmières libérales sur les soins palliatifs, les directives anticipées et la personne de confiance.

 

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Consultez le guide de l’exercice coordonné !

Votre URPS a élaboré un guide pratique sur l’exercice coordonné à destination des professionnels de santé libéraux.

Celui-ci explique les différents regroupements et précise les étapes de création d’une CPTS.

 

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Consulter le guide de l’exercice coordonné

 

Vous retrouverez dans ce guide :

  • Les CPTS (Communauté Professionnelle Territoriale de Santé) :
    o   Définition
    o   Pourquoi intégrer une CPTS
    o    Comment créer une CPTS
  • Les ESP (Equipe de Soins Primaires)
  • Les PTA (Plateforme Territoriale d’Appui)
  • Les MSP (Maison de Santé Pluridisciplinaire)
  • Les pôles de santé et centres de santé
  • Les formes juridiques de regroupements professionnels
  • La messagerie sécurisée
  • Les structures sociales et médico-sociales
  • etc.

DESU « Virage ambulatoire et pratique infirmière libérale » d’Aix-Marseille Université

L’Unité Mixte de Formation Continue en Santé Aix-Marseille Université propose pour la rentrée universitaire 2022-2023 le DESU « Virage ambulatoire et pratique infirmière libérale ».

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Cette formation a pour ambition d’accompagner les infirmiers libéraux vers le changement organisationnel dû au « Virage Ambulatoire » en renforçant leur place dans les soins primaires.

 

Les cours auront lieu à Marseille et en ligne un jour par semaine, le mardi, de novembre 2022 à juin 2023

 

Programme : https://umfcs.univ-amu.fr/sites/default/files/wysiwyg/1-formations-diplomantes/MED-Virage-ambulatoire-DU_v3.pdf

Pour en savoir plus :
> Site de la formation

Pour plus de renseignements ou pour vous inscrire, contactez le secrétariat du Pr VILLANI :  Mme Marie-Christine HARNIST marie-christine.harnist@ap-hm.fr

Cancer et Nutrition : Ne soyez pas victime des idées fausses !

Le Groupe expert régional Sud Paca Corse nutrition & cancer – soins de support, en partenaire avec le Réseau NACRe, les URPS infirmiers PACA et Corse, médecins PACA et Corse et pharmaciens PACA et Corse, a élaboré des outils d’information sur la nutrition et le cancer.

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Ce document « fake news », sous forme de vrai ou faux, a pour but d’en finir avec les fausses idées sur la nutrition et le cancer.

A diffuser à vos patients !

 

Télécharger le flyer cancer et nutrition 

Télécharger l’affiche cancer et nutrition

> Plus d’informations (proinfoscancer.org)

La fin de vie, et si vous en parliez avec vos patients ?

Le Centre national des soins palliatifs et de la fin de vie mène une campagne d’information nationale sur les droits et les dispositifs en matière de fin de vie.

 

L’objectif : améliorer la connaissance des Français sur leurs droits et dispositifs de fin de vie, les inciter à réfléchir aux conditions de leur fin de vie avec les professionnels de santé et aider les professionnels de santé de proximité à accompagner leurs patients dans les démarches et les aider à en parler.

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Tous les Français ont des droits en matière de fin de vie et pourtant, 40% des Français âgés de plus de 50 ans ne savent pas qu’il existe une loi sur la fin de vie et 81% ne savent pas précisément ce que sont les directives anticipées.

En tant que professionnel de santé, vous êtes l’interlocuteur privilégié pour parler des droits et des dispositifs avec vos patients.Parler de la fin de vie avec son patient, c’est aussi l’opportunité de mieux le connaître et de savoir comment se renseigner si des décisions difficiles sont à prendre et qu’il ne peut plus s’exprimer.

 

La fin de vie, si vous en parliez à vos patients ?

 

Parlez-en à vos patients

Afin de communiquer avec vos patients, le CNSPFV met à disposition de nombreux outils : un guide et une affiche à installer dans votre salle d’attente ou dans votre cabinet, une carte-postale… 

> Télécharger les outils

 

Relayez la campagne

  • Affichez le poster dans votre salle d’attente ou dans votre cabinet
  • Distribuez la carte postale à vos patients ou à leurs proches
  • Relayez les outils auprès de votre réseau, association ou fédération de professionnels

Protocole de coopération sur les cathéters péri-nerveux

Le protocole de coopération sur les cathéters péri-nerveux a pour des raisons purement administratives pris un peu de retard dans sa signature.

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Suite à de nombreuses questions posées par les infirmiers, nous vous précisons que pour l’instant :

    • Il n’y a pas d’autorisation officielle de ces soins au domicile ;
    • Une formation avec attestation est obligatoire, avec 2 possibilités : soit effectuée par l’équipe chirurgicale qui pose des cathéters péri nerveux, soit avec le DPC ;
    • Le contenu de la formation est prévu dans le protocole et doit être strictement suivi ;
    • L’URPS infirmière n’a fait aucune publicité pour des formations, aucun organisme DPC (aujourd’hui) a fait une demande de validation officielle ;
    • Les prestataires de service N’ONT PAS D’HABILITATION POUR LA FORMATION, et s’ils en font, la formation ne sera pas reconnue ;
    • L’URPS infirmière n’est pas et ne sera pas un organisme de formation ;
    • L’URPS infirmière est en train de discuter avec l’ARS PACA sur la cotation. Le financement sera effectué via l’ARS par un Fond FIR, et probablement versé pour les actes effectués par la caisse (à voir et à confirmer). Rien n’est à ce jour arrêté.

 

L’URPS vous tiendra au courant dès que le protocole sera officiel.

Octobre Rose : Tous mobilisés contre le cancer du sein

Pour la 29ème année consécutive, Octobre Rose est une campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein, le plus fréquent chez la femme. Chaque année, elle mobilise de plus en plus d’acteurs au niveau national pour faire avancer la recherche et inciter au dépistage organisé.

En tant qu’union de professionnels de santé, l’URPS infirmière PACA participe à cette campagne et se veut le relais auprès des infirmiers libéraux de la région.

L’objectif : mieux informer les femmes de l’importance du dépistage organisé pour prendre en charge précocement les cancers du sein

L’URPS Infirmière PACA a participe au Bus du coeur !

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Ce dépistage s’adresse aux femmes de 50 à 74 ans ne présentant pas de facteurs de risque autre que l’âge.

 

Le dépistage organisé permet la détection de cancer débutants, et plus un cancer du sein est détecté tôt, mieux il se soigne, avec des traitements moins lourds et avec moins de séquelles. Selon l’Inca, le taux global de survie relative à 5 ans après le diagnostic est de 89 %.
Un cancer du sein pris en charge à un stade précoce, s’il est de petite taille, est guéri dans 9 cas sur 10.

Alors n’hésitez pas à relayer le message.

Pour en savoir plus :

Associations :

 

Les dernières actus et manifestations Octobre Rose 202022 :

https://cancerdusein.org/

Votre URPS ne diffuse pas vos coordonnées

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Certains d’entre vous ont reçu des mails publicitaires pour des agendas laissant croire qu’ils ont été envoyés via les URPS.

Nous vous rappelons que votre URPS infirmière n’envoie pas de messages à des fins commerciales et ne diffuse en aucun cas vos coordonnées à des organismes tiers.

Fiche incident

L’URPS infirmière PACA a conçu une « fiche incident ». Vous pouvez à tout moment signaler les incidents que vous rencontrez lors de votre exercice professionnel.

 

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Ces fiches permettront à l’URPS de mettre en avant les difficultés de notre exercice auprès des tutelles et vous serviront, le cas échéant, de preuve en cas de litige.

 

Remplir la fiche incident

 

Vous pouvez signaler les incidents :

  • de circulation
  • de relation avec le patient ou sa famille
  • de coordination Ville/hôpital
  • d’agression hors domicile
  • et de relation avec des structures organisées type HAD, SSIAD, prestataires

Traducmed

Vous êtes-vous déjà heurté à des difficultés pour communiquer avec un patient étranger ?

 

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Traducmed est un outil d’aide proposé aux professionnels de santé pour prendre en charge des patients parlant une langue étrangère. Grâce aux phrases type proposées et aux traductions sonores, ce site vous permettra de vous faire comprendre et d’évaluer la situation globale du patient en l’absence d’un traducteur. Vous aurez également la possibilité d’expliquer au patient le déroulement de sa prise en charge.

Disponible en version web et application mobile, cet outil ne remplace pas un traducteur, mais permet d’accélérer et d’améliorer la prise en charge du patient.

Ce site est recommandé par l’ARS.

http://www.traducmed.fr/

Accompagnement psychologique des patients touchés par le cancer et leurs proches

Le Réseau de Santé Polyvalent ILHUP lance un nouveau dispositif financé par l’ARS PACA, pour les patients atteints d’un cancer et leurs proches en souffrance psychique.

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Ce dispositif propose la mise en lien avec un psychologue libéral conventionné ILHUP pour un accompagnement psychologique de 4 consultations, par téléphone ou en face à face.

Le soutien psychologique est dispensé par des psychologues spécialisés dans la problématique de la maladie (formation et/ou expérience) et dans le respect de la déontologie.

Cette action a pour objectifs de :

  • Favoriser l’accès aux consultations psychologiques des patients de la région PACA atteints d’un cancer et de leur entourage
  • Permettre une continuité du soin psychique entre la ville et l’hôpital, durant toutes les étapes du parcours de soin du patient
  • Repérer les besoins psychosociaux nécessitant l’intervention d’autres professionnels du champ de la santé

Pour qui ?

  • Les patients de la région PACA atteints d’un cancer, à tout moment de leur parcours, hors période d’hospitalisation
  • Les proches au 1er degré (famille : parents, enfants, frères/sœurs, conjoint), résidant en région PACA

Comment faire la demande ?

En tant que professionnel, il vous suffit d’informer les personnes, patients ou proches de patients, de la possibilité de bénéficier :

– d’un accompagnement psychologique de proximité

– d’une aide financière pour les 4 consultations en fonction de son niveau de vie

Les personnes intéressées, patients ou proches, doivent appeler directement l’ILHUP au 04 91 52 13 69.

L’ILHUP peut faire parvenir des dépliants de présentation à destination du public sur simple demande. Si vous désirez plus d’informations ou si vous souhaitez rencontrer l’ILHUP, n’hésitez pas à les contacter par mail ou téléphone.

Contact ILHUP du lundi au vendredi entre 9h et 17h au 04 91 52 13 69 ou bien par mail coordinationpsy@ilhup.com

POUR EN SAVOIR PLUS

Dépliant ILHUP

www.ProInfosCancer.fr

Pour les Professionnels de santé, un nouveau site internet d’Informations sur le Cancer : www.ProInfosCancer.fr

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Le Plan cancer III rappelle la place du médecin généraliste et de l’équipe de premier recours dans le parcours de soins des patients atteints de cancer, et la nécessité de faciliter le travail des professionnels de santé pour contribuer à améliorer la prise en charge des patients dans le cadre des liens ville-hôpital. Dans ce contexte, l’Agence Régionale de Santé (ARS) de PACA a missionné le Réseau Régional de Cancérologie OncoPaca-Corse pour créer un portail d’information dédié aux professionnels de santé de ville prenant en charge des patients atteints de cancer : ProInfosCancer.

Mis en œuvre par le réseau OncoPaca-Corse, le portail ProInfosCancer (www.ProInfosCancer.fr) a été conçu selon une navigation simple et intuitive. Il se structure autour de 3 rubriques principales (Présentation, Infos Cancer, Annuaires), et de clefs d’entrée rapidement accessibles en page d’accueil : une entrée par mot-clef « Je recherche …» ainsi que six accès rapides autour de thématiques majeures : Prévention Dépistage Risque Aggravé & Oncogénétique ; Diagnostic & Traitements ; Parcours de soins ; Offre de Soins ; Soins Oncologiques de Support ; Après cancer.

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Le site réunit ainsi référentiels de prise en charge et documents pratiques sur les différentes étapes du parcours, depuis la prévention et le dépistage jusqu’à l’après-cancer. Le portail s’adosse au site internet du Réseau Régional de Cancérologie OncoPacaCorse, notamment dans le cadre de rubriques telles que les « Prises en Charge Spécifiques » qui se déclinent autour des plateformes dédiées coordonnées par le réseau, comme l’OncoFertilité ou l’OncoGériatrie.

ProInfosCancer est un outil dynamique avec une actualisation régulière des informations, en fonction de l’actualité sanitaire et sociale et des partenaires/acteurs de santé. Rédigés par une équipe de professionnels de santé et de la communication, les contenus se veulent évolutifs pour répondre au mieux aux attentes des professionnels. Il est également prévu prochainement l’édition d’une Lettre d’Information, traitant des actualités en cancérologie. Elle mettra l’accent sur les rendez-vous professionnels au niveau régional ou national, congrès, formations … et sur les initiatives locales et régionales.

Le site ProInfosCancer a pour vocation de répondre aux attentes des professionnels de ville dans le cadre de la coordination ville-hôpital pour développer du lien entre les acteurs de santé, en décloisonnant leurs pratiques et en favorisant l’amélioration de ces dernières. C’est pourquoi l’URPS Infirmière PACA a souhaité être l’un des partenaires du nouveau site, aux côtés de l’Agence Régionale de Santé Paca et du Réseau Régional de Cancérologie OncoPacaCorse.

Contacts :
Réseau Régional de Cancérologie OncoPaca-Corse
Tél. 04 91 74 49 56 ou 58  www.ProInfosCancer.fr
Karine Repnau,
Responsable Communication  Karine.Repnau@ap-hm.fr
& Isabelle Rey Correard, Chargée de Coordination  Isabelle.Rey@ap-hm.fr

Prescription de substituts nicotiniques

Dans le cadre de la loi de modernisation du système de santé, les infirmières sont autorisées à prescrire les substituts nicotiniques (voir liste en fin d’article).

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Cette autorisation est donnée à toutes les infirmières dans le cadre de la lutte contre le tabac. Elles n’ont pas l’obligation d’intervenir dans le cadre d’une prise en charge, ni dans le cadre d’une série d’actes. Seuls les substituts nicotiniques doivent figurer sur l’ordonnance. A compter du 1er novembre, la sécurité sociale prend en charge le remboursement de ces produits à hauteur de 150 euros par année civile et par bénéficiaire.

Liste des substituts nicotiniques

Le plan national canicule

Comme toutes les années, la période estivale ouvre une vigilance particulière et une veille sanitaire à la canicule et aux chaleurs extrêmes.

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Plusieurs niveaux sont déterminés par Météo France

  • Niveau 1 ou vert : c’est un niveau de veille
  • Niveau 2 ou jaune : c’est un avertissement chaleur
  • Niveau 3 ou orange : c’est une alerte canicule
  • Niveau 4 ou rouge : c’est une mobilisation générale.

Vous pouvez consulter la carte de vigilance de Météo France afin de connaître le niveau d’alerte de la zone géographique qui vous intéresse.

 

La définition de la canicule

On considère, pour notre région, qu’il y a canicule lorsque la température diurne est égale ou supérieure à 30°C, et la température nocturne reste voisine de 20°C, pendant trois jours consécutifs. L’amplitude thermique entre le jour et la nuit est donc faible.

 

Quelles sont les personnes à risque ?

  • Les personnes âgées de plus de 65 ans
  • Les nourrissons et les enfants, notamment les enfants de moins de 4 ans
  • Les travailleurs manuels, travaillant notamment à l’extérieur (BTP, maçons, etc.)

D’autres personnes sont également susceptibles d’être plus à risque en période de canicule :

  • Les personnes confinées au lit ou au fauteuil
  • Les personnes souffrant de troubles mentaux (démences), de troubles du comportement, de difficultés de compréhension et d’orientation ou de pertes d’autonomie pour les actes de la vie quotidienne
  • Les personnes ayant une méconnaissance du danger
  • Les personnes sous traitement médicamenteux au long cours ou prenant certains médicaments pouvant interférer avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur
  • Les personnes souffrant de maladies chroniques ou de pathologies aiguës au moment de la vague de chaleur
  • Les personnes en situation de grande précarité, les personnes non conscientes du danger

 

Les bons réflexes à adopter en période de canicule

Affiche Bons réflexes en période de canicule

Téléchargez l’affiche sur le site du Ministère de la Santé

 

Canicule et prise de médicaments

Dans le cadre du Plan canicule, l’ANSM a publié des recommandations pour la surveillance des patients et la prise de certains médicaments susceptibles d’altérer l’adaptation des organismes à la chaleur.

En aucun cas il n’est justifié d’envisager d’emblée et systématiquement une diminution ou un arrêt des médicaments pouvant interagir avec l’adaptation de l’organisme à la chaleur, simplement prévenir et surveiller pour éviter l’apparition d’une déshydratation, d’un coup de chaleur ou l’aggravation d’une pathologie.

Quelques rappels simples :

Un coup de chaleur est caractérisé par l’apparition, pouvant être brutale, d’une forte fièvre, des pertes de conscience, des nausées, des vomissements, des maux de têtes, avec une peau rouge et sèche qui ne transpire pas.

Les médicaments qui présentent un risque sont :

  • Les diurétiques
  • Les médicaments pour traiter l’hypertension, l’angine de poitrine et les troubles du rythme
  • Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et le paracétamol
  • Les neuroleptiques, les antidépresseurs, les antiparkinsoniens.

Les risques sont directement liés à leurs effets indésirables.

Le paracétamol ne présente pas d’efficacité dans le traitement d’un coup de chaleur.

La plupart des médicaments se conservent sans aucune altération de leur efficacité à des températures inférieures à 30 °C, et supportent sans difficulté quelques jours à des températures supérieures.


Plus d’infos

http://social-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/risques-climatiques/canicule

Le calendrier des vaccinations 2022

Dans le cadre de la politique de vaccination, la Ministre chargée de la santé a rendu public le calendrier des vaccinations pour l’année 2016.

Celui-ci fixe les vaccinations applicables aux personnes résidant en France en fonction de leur âge et émet les recommandations vaccinales générales et particulières.

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Le calendrier des vaccinations 2022 introduit de nouvelles recommandations :

- La vaccination contre le méningocoque B est recommandée chez l’ensemble des nourrissons à partir de 2 mois et jusqu’à l’âge de 2 ans

- La vaccination contre la coqueluche est recommandée chez la femme enceinte à partir du deuxième trimestre de grossesse, en privilégiant la période entre 20 et 36 semaines d’aménorrhée (absence de règles), afin d’augmenter le transfert des anticorps maternels et d’assurer une protection optimale du nouveau-né.

- La vaccination contre la grippe saisonnière est recommandée chez les professionnels exposés dans le cadre professionnel aux virus grippaux porcins et aviaires.

Comme chaque année, le calendrier des vaccinations est également actualisé pour inclure les nouveautés en termes de vaccins disponibles, de prise en charge, ou encore de compétences des professionnels de santé impliqués dans la vaccination.
Les professionnels de santé sont invités à consulter régulièrement le site du ministère de la santé sur lequel est publié la version datée.

 

Plus d’infos

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/calendrier_vaccinal_2022_mis_a_jour_juin_2022_v2.pdf

https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/cp_calendrier_des_vaccinations_2022.pdf

POURQUOI ET COMMENT SE PROTÉGER DU MOUSTIQUE TIGRE

Implanté en France depuis 2004, en particulier dans le sud-est, comment cohabiter avec le moustique tigre, vecteur de maladies comme le chikungunya et la dengue ?

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Principalement en activité de mai à novembre, on reconnait le moustique tigre à sa silhouette noire et à ses rayures blanches, sur l’abdomen et les pattes, d’où son nom.

Appelé scientifiquement Aedes albopictus, le moustique tigre est originaire d’Asie du sud-est et de l’Océan Indien, et étend progressivement sa présence au reste de la planète depuis 30 ans, principalement en zone urbaine.

Depuis sa première visite en France en 2004, dans le sud-est, il s’y est définitivement implanté, ses caractéristiques biologiques lui permettant de s’adapter aux climats tempérés.

C’est pourquoi il est important de savoir cohabiter avec lui en apprenant à le connaitre, en évitant qu’il ne prolifère et en se protégeant de ses piqûres.

COMMENT LES MOUSTIQUES TIGRES VIVENT-ILS ?

Le moustique tigre est fortement affilié à l’homme et vit au plus près de chez nous, car il y trouve tout ce qui lui est nécessaire pour naitre et se développer :

  • de la nourriture pour ses oeufs, en nous piquant
  • des endroits pour pondre dans les eaux stagnantes
  • des lieux de repos à l’ombre des arbres.

Ainsi, le moustique qui vous pique est né chez vous ! Il se développe dans de petites quantités d’eau stagnante : des soucoupes de pots de fleurs, des vases et tout récipient contenant de l’eau.

POURQUOI SE PROTÉGER DES MOUSTIQUES TIGRES ?

Le moustique, vecteur de maladies

En piquant une personne ou un animal infecté, les moustiques en général ingèrent les parasites, virus ou bactéries contenus dans le sang de la personne ou de l’animal piqué.

Après un délai d’incubation de quelques jours, l’insecte contaminé peut transmettre à son tour l’agent pathogène à une ou plusieurs personnes saines à l’occasion d’une nouvelle piqûre, ce qui peut conduire à une épidémie.

Se protéger des piqûres = se protéger des maladies = prévenir une épidémie

 Des risques d’épidémie de chikungunya et de dengue

Le moustique tigre, quant à lui, peut véhiculer des virus comme ceux du chikungunya, de la dengue et du zika, le chikungunya et la dengue étant des maladies infectieuses généralement bénignes, mais invalidantes.

Il est d’ailleurs vivement recommandé de consulter son médecin traitant en cas de fièvre brutale et de douleurs articulaires, en particulier au retour d’un voyage dans une zone tropicale.

Avis aux habitants de la région PACA : en mai 2015, le moustique tigre était présent dans 20 départements de la moitié sud de la France, notamment sur tout le pourtour méditerranéen.

Si vous pensez avoir observé un moustique tigre dans votre commune, vous pouvez le signaler sur le portail dédié : http://www.signalement-moustique.fr/

Cette infographie explique comment pourrait survenir une épidémie de chikungunya ou de dengue en France et comment la prévenir.

Carte d'implantation du moustique tigre en France en 2015Prévenir la dengue et le chikungunya

MESURES DE PRÉVENTION COLLECTIVES ET INDIVIDUELLES

Comment éviter que le moustique tigre ne prolifère chez nous (prévention collective) ?

C’est simple, pour éviter que le moustique tigre ne prolifère, il suffit d’empêcher que les femelles ne pondent des oeufs, de détruire les oeufs existants et d’empêcher que les moustiques ne se reproduisent.

Pour cela, tout le monde peut agir en :

  • éliminant les petites réserves d’eau stagnantes (même les plus infimes) dans lesquelles le moustique pond ses oeufs : vider les coupelles des plantes et tout ce qui retient de petites quantités d’eau, changer l’eau des plantes et fleurs toutes les semaines, couvrir les réservoirs d’eau, couvrir les piscines hors d’usage…
  • éliminant les lieux de repos des moustiques : débroussailler et tailler les herbes hautes et les haies, élaguer les arbres, ramasser les fruits tombés et les débris végétaux, réduire les sources d’humidité (limiter l’arrosage), entretenir son jardin…
  • protégeant son habitation : vérifier le bon écoulement des eaux de pluie et des eaux usées, entretenir ses gouttières…

Ce sont les moyens les plus efficaces pour diminuer la densité de moustiques.

Pour plus de détails : http://www.ars.paca.sante.fr/Comment-eviter-qu-il-ne-prolif.156949.0.html

Comment se protéger des piqûres (protection individuelle) ?

Pour éviter de me faire piquer :

  • J’applique sur ma peau des produits anti-moustiques, surtout la journée. Je demande conseil à mon médecin, mon infirmière ou mon pharmacien, avant toute utilisation, surtout en ce qui concerne les enfants et les femmes enceintes.
  • Je porte des vêtements couvrants et amples.
  • Les bébés peuvent dormir sous une moustiquaire imprégnée.
  • J’utilise des diffuseurs d’insecticides à l’intérieur et des serpentins à l’extérieur.
  • Si besoin, et si j’en dispose, j’allume la climatisation : les moustiques fuient les endroits frais.

Pour plus de détails : http://www.ars.paca.sante.fr/Comment-se-proteger-des-piqure.156950.0.html

Pour plus d’informations :

www.sante.gouv.fr

www.invs.sante.fr

http://www.ars.paca.sante.fr

COMMUNIQUÉ : ARTICLE 30 BIS DE LA LOI SANTÉ

L’URPS Infirmière PACA, qui regroupe quelques 14 000 infirmières libérales (sur 90 000 en France), demande le retrait de l’article 30 bis et de toute la loi de santé !

Cet article à lui seul détruit le rôle de l’infirmière quel qu’en soit son mode d’exercice : salarié ou libéral !

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Quelle sera la qualité du soin, pour nos concitoyens demain ?

Ces personnels du médico-social à qui la Ministre veut confier notre rôle infirmier n’ont pas notre formation !

Si nous admettons leur bonne volonté, nous doutons vraiment de leurs compétences !

A quoi servent nos 3 années de savoir universitaire, si avec une formation de base de quelques semaines à quelques mois, et un décret dont nous ignorons tout, le Ministère prétend faire prodiguer des soins à l’identique ?

Qui confiera sans arrière-pensée et en toute sérénité, ses parents, enfants ou grands-parents à des professionnels dont la qualité de formation a été bradée ?

L’URPS Infirmière PACA refuse cette loi, d’autant que des lobbyings puissants ont refusé la mise en place de l’infirmière de pratiques avancées ou de l’infirmière clinicienne !

La loi HPST nous offrait la capacité de délégation de compétences grâce à l’article 51 ; mais là encore les mêmes lobbyings médicaux rejettent cette possibilité !

Bref, nous n’existons plus du tout dans cette loi !

Nous disons non à cette loi qui dévalorise notre profession, parcellise notre rôle infirmier, complexifie la gestion administrative de notre cabinet et expose nos patients à de futurs problèmes de santé publique.

La santé a un prix ! Mais gare au coût de cette santé publique si les complications se multiplient !

Mme la Ministre, nous avons un excellent système de santé, ne le galvaudons pas !

Rendons-le plus efficace, mais attention ne mettez pas nos patients en danger !

Respectons-les ! Respectez-nous !