Alors que la vaccination contre les virus HPV est une priorité nationale (campagnes de vaccination à domicile, en cabinet, dans les collèges …) avec un plein engagement des infirmiers libéraux, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) vient de rappeler ce 14 novembre 2023 la nécessité de respecter un délai de surveillance post-vaccination de 15 minutes.
Même si les risques de malaise ou de réaction anaphylactique sont exceptionnels, ils peuvent malheureusement survenir. Il convient donc d’avoir en tête les bons réflexes :
- Interrogez les personnes vaccinées sur une potentielle inquiétude ou anxiété sur cette vaccination et apportez-leur les éléments pour les rassurer si nécessaire.
- Sensibilisez les personnes vaccinées aux effets indésirables qu’elles pourraient ressentir : la majorité d’entre eux seront d’intensité légère à modérée et, même s’ils peuvent être gênants, ils disparaîtront spontanément en quelques jours : réactions au site d’injection (rougeurs, douleurs et/ou inflammation), fièvre, céphalées …
- Rappelez aux personnes vaccinées qu’il est important de vous avertir rapidement si elles ne se sentent pas bien après la vaccination.
- Disposer d’adrénaline en cas de choc anaphylactique et d’un protocole approprié.
Pour rappel, les infirmiers libéraux peuvent s’autoprescrire l’adrénaline injectable en application d’un arrêté du 23 décembre 2013. - Dès que votre patient vous indique qu’il ne se sent pas bien ou que vous ressentez un risque, vous pouvez mettre en place des mesures simples afin d’éviter toute blessure : allonger la personne vaccinée (sur des tapis de sol ou couvertures) ou asseyez la par terre adossée à un mur dans un espace dégagé.
- En cas d’urgence, appelez le 15.
Aussi, en cas d’effets indésirables graves ou inattendus, il est important de les déclarer afin que cet évènement puisse être étudié, connu, compris et que des correctifs puissent être mis en place :
Et pour une fiche récapitulative, n’hésitez pas à consulter la communication de l’ANSM :